Eglise Protestante Évangélique de Bertrimoutier

Église membre de CNEF en partenariat avec Alliance pour Christ

Ne partez pas, vous êtes au bon endroit !
Chers internautes, soyez les bienvenus sur notre site qui a pour but de présenter notre église, nos activités et d’expliquer et d’approfondir la foi chrétienne afin de pouvoir mieux connaître Jésus-Christ crucifié et ressuscité !
Vous pourrez y découvrir qui nous sommes, ce que nous croyons et faisons. Derrière cette oeuvre, des hommes et des femmes d’horizons différents ont fait le choix de suivre Jésus-Christ et auront la joie de partager avec vous ce qu’ils vivent avec Lui.
La Bible, la parole de Dieu, est de la plus haute actualité et le temps est compté.
Soyez les bienvenus au culte tous les dimanches à 10 h, au 13 rue de l’église à Bertrimoutier

Culte le dimanche à 10h
Église Protestante Évangélique
13, rue de l’église
88520 BERTRIMOUTIER (à 15 min de Saint-Dié)

Renseignements :
eglise.bertrimoutier@gmail.com
03 29 51 76 21 - 06 03 97 60 16


La joie de l’Eternel est votre force. Néhémie 8 v 10

Qui sommes-nous ?

Une Église Protestante Évangélique

L’Église Protestante Évangélique de Bertrimoutier existe dans la région de Saint-Dié des Vosges depuis les années 60. Membre du Réseau Fraternel Évangélique Français, (F.E.F) et du CNEF (Conseil National des Evangéliques Français), elle est dans la ligne des Églises issues de la Réforme.

Elle se dissocie des sectes, car la vérité n’est ni la propriété, ni le monopole d’un mouvement.

La vérité est d’abord une personne, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, qui appelle chacun à une vie entièrement nouvelle. Le salut est gratuit et dépend uniquement de la grâce de Dieu et de la foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour tous.

Ses membres désirent vivre une relation personnelle avec Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit sur la base d’une étude personnelle de la Bible prise comme unique autorité en matière de foi et de conduite.

Ses activités sont diverses et ouvertes à toute personne intéressée. Vous êtes libres d’assister à une réunion sans que cela ne vous crée d’obligation.

Mieux connaître les Églises protestantes Évangéliques

Survol histoire du Réseau FEF
L’Église du premier siècle était évangélique
Fondée par les apôtres du Christ, il y a près de 2000 ans, cette Église se base sur l’enseignement de Jésus, l’Évangile. Celui-ci va s’ajouter, avec les autres écrits des apôtres, à l’Ancien Testament pour former la Bible complète. L’enseignement de la Bible et la mise en pratique de l’Évangile caractérisent l’Église du premier siècle, comme les Églises évangéliques d’aujourd’hui.

Les Pères de l’Église combattent pour la foi

Après la mort des apôtres, l’Église continue à s’étendre dans plusieurs parties du monde. Elle est menacée par des hérésies. Ceux qu’on appelle les Pères de l’Église s’efforcent de la ramener à la fidélité biblique. Cependant, au fil des années, s’instaurent certaines pratiques ecclésiales étrangères au Nouveau Testament.

Constantin le Grand et ses successeurs établissent un empire romain « chrétien » qui facilite l’intrusion de pratiques païennes dans l’Église.

Des hommes fidèles

Au cours des siècles, des hommes et des femmes, attachés au message originel de la Bible, tentent de repousser les traditions extra-bibliques. Parfois, ils appartiennent au courant chrétien majoritaire, l’Eglise catholique romaine, parfois ils sont marginalisés et persécutés comme Pierre Valdo, Jean Huss, Jérôme Savonarole et tant d’autres.

La Réforme protestante

Au 16e siècle éclate la réforme protestante avec Martin Luther, Jean Calvin… La Réforme est principalement une redécouverte de la Bible. Grâce à l’imprimerie, celle-ci se propage en Europe. Pour des millions d’hommes et de femmes, les Saintes Écritures redeviennent l’unique et souveraine autorité spirituelle.

Dans le même temps, la Réforme dite « anabaptiste-mennonite » développe une vision de l’Eglise séparée de l’Etat et invite les hommes à un engagement de foi personnel.

Les Églises Protestantes Évangéliques

De l’évolution de ces différents courants historiques naîtront les Églises protestantes évangéliques d’aujourd’hui. Cette évolution a vu la naissance de nombreuses dénominations souvent à la suite de Réveils spirituels : baptistes, piétistes, moraves, méthodistes, etc.

Au 19e siècle, un effort missionnaire important précédera l’apparition des Églises évangéliques libres, des Assemblées de Frères et des Églises pentecôtistes.

Après la deuxième guerre mondiale, de nombreuses Églises protestantes évangéliques seront fondées avec le concours de pasteurs français et étrangers.

J’aimerais bien voir et entendre ce qui passe dans cette église, mais…

avec tout ce que qu’on entend et raconte en ce qui concerne les églises de telles ou telles dénominations, je ne sais plus quoi en penser… j’aimerais bien venir voir comment ça se passe derrière les murs de ces églises qui ne ressemblent pas aux bons vieux clochers de nos villes et villages sous lesquels nous avions autrefois fait nos premiers pas, si l’on peut dire, lorsque nos parents nous ont présentés au baptême. Plus tard, pour beaucoup, nous y avons encore fait notre confirmation ou communion ; puis le train-train de la vie a rapidement pris le dessus ; les études ou l’apprentissage, le début de la vie professionnelle puis conjugale et la vie de famille, nous ont éloignés de la bonne habitude que nous avions de venir, même si c’était de temps en temps, écouter ce que le pasteur, le curé avaient à nous apprendre sur Dieu et retrouver nos amis.

J’aimerais bien venir une fois, par curiosité, voir comment se déroule un culte, mais je n’ose pas trop… peut-être ai-je peur du regard des autres, ou bien de me faire remarquer par une attitude qui ne "cadrerait " pas, ou de ne pas chanter assez fort… etc.

Si ce discours ressemble à ce que vous pouvez penser de près ou de loin, dites-vous bien que d’autres l’ont également pensé avant vous et ont quand même osé un jour pousser la porte d’une église évangélique… et ils n’en sont pas morts ! Au contraire, ils ont pu réentendre la Bonne Nouvelle de l’Évangile du Salut par grâce, et établir ou renouer une relation avec leur Créateur. La seule chose qu’ils ont regrettée, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt !

Dites-vous bien qu’il n’est jamais trop tard pour le faire. La Bible dit que c’est aujourd’hui le jour du Salut. Le culte comporte de la louange, des prières et un message du Seigneur pour vous.

Alors, nous vous encourageons à faire ce premier pas et nous réjouissons de votre venue !

Liens utiles

Cité du Vatican : billets et conseils pour visiter les musées du Vatican et la Chapelle Sixtine

CNEF : Conseil National des Évangéliques de France

Portes ouvertes : Au service des chrétiens persécutés

Info chrétienne : Info Chrétienne est un média d’actualité et d’information

Pasteur Web : Études, exhortations, réflexions, fondées sur la Parole écrite de Dieu

Bibliquest : Bible et commentaires

Biblafrique : Pour nos amis africains

Activités

Activités régulières :

Culte : le dimanche à 10h, comprenant :

Chants de louange

Courte introduction à la prière

Annonces et informations

Prise en charge des enfants de maternelle, et enseignement des jeunes

Prière libre et chants

Célébration et distribution de la Cène

Message

Prières pour des sujets urgents

Prières et partage biblique

le mardi à 18 h (voir l’agenda)
en semaine dans diverses familles (voir l’agenda)
Évangélisation

Stand de livres au marché de Saint-Dié, vendredi matin et samedi après-midi.
Diffusion de calendriers bibliques
Nombreux ouvrages chrétiens disponibles dans notre bibliothèque de prêt
Dans les locaux du centre de vacances et loisirs (voir la page de l’ACCVB)

Soirée pour jeunes à partir de 14 ans un samedi par mois
Rencontres jeunes adultes (21 à 30 ans) 1 fois par mois
Journées récréatives pour enfants réparties sur l’année
Camps et colonies d’enfants et de jeunes pendant les vacances de printemps et d’été. Aller sur le site de l’ACCVB : https://colosbertri.webnode.fr/#
Contact :

Joindre le responsable Jean-Luc CHEVALME : 06 41 92 22 57
Adresse : 13 rue de l’église 88520 BERTRIMOUTIER
Mail : eglise.bertrimoutier@gmail.com
Vous pouvez aussi utiliser le formulaire de contact.

ACCVB Association des camps et colonies de vacances de Bertrimoutier

Association des camps et colonies de vacances de Bertrimoutier
Contact : 06 41 92 22 57 / 03 29 51 76 21
colobertrimoutier@gmail.com

Journées récréatives pour les 6-12 ans

Rencontres groupe jeunesse (14 à 20 ans et plus)

Persécution dans le monde

Index mondial de la persécution

https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens/

Les tendances de la persécution des chrétiens dans le monde

Le rapport annuel de l’organisation International Release qui oeuvre depuis 50 ans auprès des chrétiens persécutés dans le monde est sorti il y a quelques jours. Il dresse le bilan de l’année 2017 et révèle les tendances pour l’année 2018.

Selon l’organisation, les chrétiens s’apprêtent à vivre une intense persécution dans les 12 prochains mois. En Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, militants islamiques ou gouvernements fermés à l’Évangile exercent de lourdes pressions. Comme le signifiait le fondateur de Release International, Richard Wurmbrand, « Ne les abandonnez pas ». Nous ne souhaitons pas abandonner les chrétiens du Nigeria, du Kenya, d’Érythrée, de Chine, de Corée du Nord, du Vietnam, d’Afghanistan, du Pakistan, d’Inde, du Sri Lanka, d’Égypte, d’Irak, d’Iran…

Nous vous proposons de découvrir les pays dans lesquels la persécution s’intensifie, afin de prendre conscience, de mieux comprendre et de mieux prier pour nos frères et soeurs persécutés pour leur foi à travers le monde.

Au Nigeria

Les autorités régionales et nationales peinent de plus en plus à assurer la sécurité des chrétiens. Le groupe Boko-Haram continue de semer la terreur.

Au Kenya

Le groupe terroriste al-Shabaab présent en Somalie étend ses activités au Kenya voisin. Les chrétiens sont une cible majeure de ces militants islamiques.

En Érythrée

Le régime du président Isaias Afewerki réprime violemment la foi chrétienne. Des centaines de chrétiens sont emprisonnés pour leur foi.

En Chine

Les églises de maisons subissent des contrôles de plus en plus sévères. Pour le président Xi :

« Être chinois, c’est être communiste et athée. »

Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, la répression est de plus en plus forte.

En Corée du Nord

Selon Eric Foley de l’organisation Voice of the Martyrs Korea, 30 000 des 100 000 chrétiens nord-coréens seraient détenus dans des camps de concentration.

ASIE DU SUD

Afghanistan

Les nouveaux convertis font face à de lourdes pressions. La petite église souterraine de ce pays grandit dans une grande répression.

En Inde

Le nationalisme hindou prend de l’ampleur depuis l’arrivée au pouvoir du premier ministre Narendra Modi en 2014. Dans plusieurs régions du pays le parti BJP encourage les extrémistes à attaquer les églises et les chrétiens.

Au Pakistan

Les chrétiens subissent la discrimination à l’emploi et dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Ils peuvent être mis en cause dans le cadre des lois sur le blasphème.

Au Sri-Lanka

Les 80 incidents de 2017 : fermetures d’églises et attaques physiques, annoncent une année 2018 difficile pour les chrétiens sri-lankais.

En 2018, prions pour les chrétiens persécutés en Afrique, en Asie de l’Est et du Sud.

Inde : Au moins 23 attaques contre des chrétiens pendant la période de Noël 2017
Si dans certaines régions de l’Inde, le christianisme prend de l’ampleur sans répression, dans d’autres parties de ce vaste pays, les chrétiens sont persécutés. Plusieurs attaques ont été recensées, dont certaines particulièrement violentes, faisant des fêtes de fin d’année 2017, les plus violentes dans l’histoire récente de l’Inde, selon le directeur d’ICC.

International Christian Concern (ICC) a recensé au moins 23 attaques motivées par des motifs religieux pendant la saison de Noël 2017. Parmi elles, on compte des attaques contre des chanteurs de Noël et des menaces ouvertes contre les célébrations chrétiennes. Les attaques ont entraîné l’hospitalisation et l’emprisonnement de plusieurs chrétiens. La persécution a créé une telle peur parmi la communauté chrétienne que de nombreux chrétiens n’ont pas célébré Noël cette année.

Le 19 décembre au Rajasthan, un groupe radical hindou, le Vishwa Hindu Parishad, a attaqué un rassemblement chrétien en réaction à de prétendues conversions forcées.

Dans une autre attaque, 30 chanteurs de Noël catholiques ont été attaqués et leur voiture a été incendiée devant un poste de police dans l’État du Madhya Pradesh. Le président de la Conférence des évêques catholiques de l’Inde, le cardinal Baselios Cleemis, a déclaré à la presse dans un communiqué de presse daté du 20 décembre :

« La confiance des chrétiens indiens dans le gouvernement est devenue incertaine. »

Le Dr John Dayal, membre du Conseil national de l’intégration de l’Inde, a déclaré à la CPI :

« Comme au premier Noël, il y a eu de la joie, mais dans l’ombre de la peur. »

Le pasteur Prabhu Kumar reconnaît quant à lui :

« Je suis pasteur depuis plus de 15 ans à l’église de Philadelphie, mais jamais dans ma mémoire nous n’avons connu le genre de haine que nous vivons actuellement. »

InfoChrétienne

Corée du Nord (1er pays sur l’index mondial de la persécution)
Les chrétiens doivent garder leur foi secrète. S’ils sont découverts, ils sont envoyés aux travaux forcés jusqu’à ce que mort s’en suive.

Cette année encore, la Corée du Nord est le pays où les chrétiens sont le plus persécutés. Tous les espoirs d’une quelconque ouverture à des réformes de la part de Kim Jong Un ont été déçus et le « Grand Leader » poursuit sa politique de purges pour renforcer son pouvoir. Le christianisme continue à être perçu comme une pensée occidentale nuisible. Les Nord-Coréens sont dirigés d’une main de fer, selon deux idéologies : le « juche » qui prône l’autosuffisance de l’être humain et le culte de la personnalité dû à la dynastie des Kim, maîtres du pays depuis trois générations. Dans ce contexte très oppressant, les chrétiens essaient autant que possible de garder leur foi secrète pour éviter d’être arrêtés et envoyés dans des camps de travaux forcés. La plupart des parents s’interdisent même d’enseigner leurs enfants sur la foi chrétienne, de peur que le secret soit divulgué par inadvertance au contact d’une autre personne. Les chrétiens nord-coréens, soumis à une pression inimaginable, risquent d’être arrêtés, enlevés ou même exécutés si leur foi est découverte. Plus de 50 000 d’entre eux sont emprisonnés ou internés dans des camps de travaux forcés.

Sources de persécution
La persécution des chrétiens en Corée du Nord est le fait du pouvoir totalitaire qui exerce un contrôle absolu sur la société.

Situation des chrétiens
La persécution des chrétiens en Corée du Nord dure depuis plus de soixante ans. Avant 1945, il y avait environ 500 000 chrétiens. Pyongyang, la capitale actuelle, était surnommée « la Jérusalem de l’Orient ». En 1955, toute trace visible du christianisme a été effacée. Le dictateur Kim Il-Sung et son fils, Kim Jong-Il, n’ont pas hésité à chasser les familles chrétiennes sur 4 générations. Les enfants sont encouragés à dénoncer leurs parents au régime.

Les chrétiens sont contraints de cacher, éparpiller ou détruire leurs bibles après en avoir appris des passages par coeur.

Exemples de persécution
ƒƒ16 décembre 2015 - Le pasteur coréo-canadien Lim Hyeun-Soo a été condamné à la prison à perpétuité par la Cour suprême qui l’a reconnu coupable de vouloir renverser le gouvernement nord-coréen. Lim Hyeun-Soo s’était rendu plus d’une centaine de fois en Corée du Nord pour y distribuer l’aide humanitaire destinée à des maisons de repos, des crèches et des orphelinats.

30 avril 2016 - Le pasteur Han Choong Yeol, un sino-coréen âgé de 49 ans a été tué par des agents secrets nord-coréens dans la ville frontière de Chiangbai. Il était très impliqué dans l’aide aux réfugiés nord-coréens.

Portes Ouvertes

Ces réfugiées qui tiennent ferme
De nombreuses réfugiées nord-coréennes en Chine sont victimes de trafic humain. Elles ont peur de tout, surtout d’être renvoyées en Corée du Nord. Mais parfois, le miracle arrive.

Une prison mentale
On appelle cela « la prison des Nord-Coréennes ». Il s’agit d’un état de peur mêlé d’ignorance du monde extérieur. Les femmes réfugiées de Corée du Nord en souffrent toutes. Pour elles, impossible de faire confiance à qui que ce soit et elles ont du mal à appréhender la manière dont le monde fonctionne, à sortir de la prison dans laquelle la propagande Nord-Coréenne les a mises. Avec l’aide d’églises partenaires, nous soutenons ces réfugiées. Par vos prières, leur vie peut être transformée.

Prions pour les dizaines de milliers de chrétiens prisonniers dans des camps de travaux forcés en Corée du Nord.
Une puissance invisible l’a fortifiée
Myoung He est une rescapée d’un camp de travaux forcés en Corée du Nord. Au cœur de la tourmente, « une force » lui a redonné du courage. Aujourd’hui, réfugiée en Corée du Sud avec sa famille, elle remercie Dieu pour sa fidélité.
« Je vous remercie »
Mademoiselle H. a risqué sa vie en passant la rivière qui sert de frontière entre la Corée du Nord et la Chine parce que sa famille n’avait plus de nourriture depuis trop longtemps. L’un de ses parents avait failli mourir. Cachée dans un petit village près de la montagne, elle était sans défense et perdue, sans personne pour l’aider. Nous l’avons invitée à rejoindre nos réunions secrètes entre femmes. C’est là que Jésus s’est révélé à elle. C’était la première fois qu’elle en entendait parler et qu’elle réalisait que quelqu’un avait payé ses dettes sur la croix.

Mademoiselle H. a écrit une lettre de remerciement : « Je vous écris, vous dont je ne connais ni le nom, ni le visage, parce que je veux vraiment vous dire MERCI. Je me souviendrai toujours de vous, de votre soutien et de votre amour. J’espère qu’un jour je pourrai vous voir face à face. »

Remercions Dieu d’avoir gardé Mademoiselle H. et pour tous les réfugiés nord-coréens qui entendent Sa Parole en Chine.

Somalie (2e pays sur l’index mondial de la persécution)

La majorité du territoire somalien est sous le contrôle du groupe extrémiste islamique al-Shabaab, qui a déclaré publiquement vouloir débarrasser le pays de tous les chrétiens. Le pays traverse en outre une situation de famine sans précédent.

Selon la Constitution, l’islam est religion d’État. Cela a pour conséquence de rendre illégale toute conversion à une autre religion. En outre, ceux qui s’en prennent aux chrétiens peuvent le faire en toute impunité. Un Somalien converti au christianisme sera perçu comme un traître auprès du clan auquel il appartient. Les chrétiens d’arrière-plan musulman sont obligés de vivre leur foi dans le plus grand secret. Ils se retrouvent en cachette, changent très fréquemment de lieu de rendez-vous. Avoir de la littérature biblique chez soi ou parler de leur foi à leurs enfants les expose à la mort. La majorité du territoire somalien est sous le contrôle du groupe extrémiste islamique al-Shabaab, qui a déclaré publiquement vouloir débarrasser le pays de tous les chrétiens.

Sources de persécution
En Somalie, la persécution est le fait de trois facteurs principaux : l’oppression islamique constante dans la société, les rivalités ethniques et les systèmes de corruption.

Situation des chrétiens
La persécution touchant toutes les sphères de la vie de l’individu révèle un désir fort de la société somalienne de se débarrasser de toute présence chrétienne, dans une logique se rapprochant du nettoyage ethnique.

La Constitution proclamant que la charia est la source de toutes les lois, les chrétiens n’ont pas d’autre choix que de cacher leur foi, même à leur famille proche. Aucune église n’a pignon sur rue, les lieux de cultes changent constamment pour ne pas se faire repérer.

Al-Shabaab envoie des messages d’intimidation à tout musulman suspecté de s’être converti au christianisme, se basant sur des rumeurs ou suite à un comportement contraire au Coran.

Exemple de persécution
Il est très difficile d’estimer le nombre exact d’assassinats. Lorsqu’un chrétien est assassiné en raison de sa foi, ses proches mettent tout en œuvre pour cacher les raisons de cet assassinat. Une façon de ne pas être assimilés à la foi chrétienne du converti et donc de ne pas être ciblés.

12 Somaliens soupçonnés de s’être convertis au christianisme ont été assassinés en raison de leur foi (pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons donner ni les noms, ni la date, ni le lieu).

Portes Ouvertes

La Somalie traverse une crise humanitaire sans précédent !

Le célèbre vineur Jérôme Jarre a lancé un appel pour venir en aide au peuple somalien, touché par une grande famine. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il raconte qu’un de ses amis, se trouvant en Somalie, a vu de ses propres yeux une petite fille de 6 ans mourir de déshydratation. Il explique alors qu’il y a « 20 millions de personnes en Afrique de l’Est qui n’ont plus d’eau, plus de nourriture et qui s’apprêtent à vivre la pire famine. Les médias en parlent très peu, pourtant l’ONU a déclaré que ce serait la plus grosse crise humanitaire depuis la seconde guerre mondiale. » Se rendant compte d’un problème majeur, le français a proposé une idée qui semblait vouée à l’échec, car infaisable. Tout d’abord, il a lancé un crowdfunding pour réunir un maximum d’argent, avec l’objectif d’atteindre le million de dollars en 10 jours. 830 000 $ ont été récoltés à peine 17 heures plus tard, pour arriver aujourd’hui à 1 500 000 $.

Merci au Seigneur d’avoir mis à coeur à cet homme de lancer cette action d’aide au peuple somalien qui traverse une situation humanitaire et spirituelle catastrophique.

Maldives

Les Maldiviens n’ont pas le droit d’être chrétien sous peine d’être déchus de leur nationalité

Vue de l’extérieur, la nation des Maldives véhicule une image paradisiaque et une destination touristique attrayante. Mais de l’intérieur, on découvre un pays où règne un islam strict, avec des troubles politiques. En septembre 2015 le vice-président Abdullah Adeeb a été limogé et inculpé de trahison pour avoir tenté d’assassiner le président Yameen.

La société est écartelée entre deux tendances : l’occidentalisation et le fondamentalisme islamique.

Les Maldives sont l’une des rares nations dont tous les citoyens doivent obligatoirement être musulmans, les autres religions étant interdites. Le gouvernement islamique continue de se considérer comme le protecteur de l’islam, promulguant toute une série de lois, renforcées en août 2016, qui empêchent les Maldiviens de quitter l’islam pour une autre religion sous peine de sanctions, comme être déchu de sa nationalité.

Si un Maldivien est surpris en possession d’une bible, il ira en prison. Les quelques chrétiens des Maldives cachent leur foi.

Les églises sont interdites, et même les chrétiens étrangers doivent se retrouver clandestinement. Ces rassemblements font l’objet de descentes de police. Des touristes ont été inquiétés pour le simple fait d’avoir leur bible avec eux.

En 2016, aucun fait violent de persécution n’a été signalé, mais cela n’enlève en rien la gravité des pressions vécues par les chrétiens au quotidien, au point que plusieurs d’entre eux ont préféré s’expatrier.

Les Maldives ont quitté le Commonwealth en octobre 2016.

Sources de persécution Aux Maldives, la persécution est due à l’extrémisme islamique. Situation des chrétiens Il n’y a ni église, ni lieu de culte chrétien aux Maldives.

Officiellement il n’existe aucun chrétien maldivien. Officieusement, quelques chrétiens maldiviens vivent en secret dans le pays. Pour leur sécurité, il n’est pas possible d’en donner le nombre précis.

L’importation officielle de bibles et de littérature chrétienne est absolument interdite.

Les chrétiens étrangers (Indiens ou Sri Lankais) vivant aux Maldives sont étroitement surveillés.

Portes Ouvertes

Yemen

Théâtre d’une guerre où s’affrontent indirectement l’Arabie Saoudite et l’Iran, le pays est confronté à une crise humanitaire sans précédent et les chrétiens étrangers sont partis. Il ne reste que quelques centaines de chrétiens d’arrière-plan musulman, très menacés.
Le Yémen est un pays en guerre. Depuis que l’ancien président a été évincé en 2012, le vide du pouvoir a fait entrer le pays dans une spirale de violence dans laquelle des groupes comme Al-Qaïda et le groupe état Islamique utilisent le chaos pour obtenir le contrôle du territoire et imposer leurs règles.

Le pays est confronté à une catastrophe humanitaire : 82 % de la population a besoin d’aide alimentaire et humanitaire, et la moitié de la population est menacée par la famine. Dans ce contexte, les faits violents commis à l’encontre des chrétiens ont augmenté, en toute impunité. Les chrétiens expatriés qui vivaient au Yémen ont fui le pays.

Le Yémen est une société tribale où l’autorité traditionnelle de la tribu prime sur celle du gouvernement. D’après la Constitution, l’islam est la religion officielle du pays et la législation est fondée sur la charia. Les musulmans n’ont pas le droit de se convertir à une autre religion. Les Yéménites qui quittent l’islam sont passibles de la peine de mort.

Sources de persécution
La persécution au Yémen est due à l’extrémisme islamique et aux rivalités ethniques.Les chrétiens d’origine musulmane sont obligés de pratiquer leur foi dans le plus grand secret pour des raisons de sécurité.

Situation des chrétiens
À Aden, il y a 4 églises officielles (3 catholiques, dont une a été bombardée en mai 2015, et 1 anglicane) mais tous les chrétiens étrangers ont quitté le pays plongé dans le chaos. Aucune église n’est autorisée dans la partie Nord du pays.

Exemples de persécution
25 novembre 2015 - Deux chrétiens yéménites d’arrière-plan musulman ont été victimes d’un guet-apens et tués en raison de leur foi.

9 décembre 2015 - L’église catholique du quartier Mualla d’Aden a été attaquée à l’explosif par des militants islamiques.

5 mars 2016 - La résidence pour personnes âgées, Al Ehsan, gérée par des chrétiens a été attaquée par des inconnus vêtus en tenue militaire. 17 personnes ont été tuées, dont quatre infirmières chrétiennes originaires du Rwanda, du Kenya et d’Inde. (Portes ouvertes)

Pourquoi Noé est-il appelé juste ?

“Noé était un homme juste et intègre dans son temps. Noé marchait avec Dieu.” (Genèse 6.9)

Dans la Bible, Noé est le premier homme déclaré juste. Sur quelle base reposait la justice de Noé ?
Le texte lui-même, nous donne un premier élément de réponse : « Noé marchait avec Dieu ». Que faut-il entendre par cette expression ? Noé n’était ni juif, ni protestant, ni catholique, ni musulman, ni bouddhiste…Toutes ces religions n’existaient pas, alors que peut signifier marcher avec Dieu ?
Marcher avec Dieu ce n’est pas se conformer à des rites religieux, puisqu’il n’en existait pas, c’est vivre dans une relation personnelle avec Dieu, et en aimant notre prochain.
L’intimité avec Dieu lui permet d’entendre la voix de Dieu : « Dieu dit à Noé » (Genèse 6.13). Cette intimité lui permet d’agir avec foi en fonction de ce que Dieu lui a dit : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi » (Hébreux 11.7).
Entendre la voix de Dieu, et agir en fonction de ce qu’il nous révèle, c’est ce qui s’appelle la foi.
C’est cette foi qui fait de Noé un héritier de la justice. La justice de Noé était basée sur sa foi au message de Dieu. En effet, tout intègre qu’il fût, Noé, comme chacun de nous, n’était pas absolument sans péché. Noé est déclaré juste, non à cause de ses œuvres justes, mais parce qu’il avait confiance à ce que Dieu lui dit.
La deuxième raison pour laquelle Noé est déclaré juste, c’est parce qu’il croyait en la justice de Dieu, et il la prêchait, comme le rappelle l’apôtre Pierre : « Noé…le prédicateur de la justice » (2 Pierre 2.5). Il a averti ses contemporains que la justice de Dieu allait se manifester au travers d’un jugement tout proche, et il les a appelés à la repentance. Ainsi, parce qu’il fut un prédicateur de la justice divine, et un témoin de la foi en la Parole de Dieu, Noé fut déclaré juste.

Dans notre génération, comme dans celle de Noé, Dieu cherche des croyants qui sont capables d’entendre sa voix et qui croient en sa justice. Des hommes qui ne se satisfont pas de rites, mais qui vivent cette parole : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien…C’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6.8).

Ma prière en ce jour :

Loin de toutes les pratiques rituelles qui peuvent exister, je veux apprendre à marcher avec toi Seigneur, entendre ta voix, et entrer dans les œuvres spécifiques que tu as préparées pour moi. Amen !
Paul Calzada

L’autorité de la Parole de Dieu

«Et la parole de l’Eternel fut adressée à Elie, en ces mots: Pars d’ici… et cache-toi près du torrent de Kerith.» (1 Rois 17:2, 3)La sainte habitude du prophète de se tenir devant Dieu exerçait une influence sur sa vie; elle inspirait tous ses mouvements, dirigés directement par le Dieu vivant et véritable qu’il servait. Depuis, tous ceux qui ont découvert ce privilège incomparable de se tenir dans la présence du Seigneur et d’y demeurer, en ont éprouvé les effets bénis. «Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra» (Matthieu 6:6).En se tenant devant le Dieu d’Israël, Elie avait reçu la sensibilité de discernement qui lui permettait d’obéir avec souplesse et empressement à tout ce que l’Eternel lui disait. Il n’y avait en lui aucun autre courant cherchant à rivaliser avec cette divine influence. Même l’atmosphère ambiante si chargée de volonté satanique ne pouvait l’étouffer. Au contraire, son esprit dominait ce vouloir satanique.II ne se laissait impressionner ni par l’extrême déchéance spirituelle du pays, ni par l’opinion publique. En cela, il agissait bien différemment des douze disciples de Jésus qui, au moment où leur Seigneur leur révélait sa mort prochaine, étaient tellement impressionnés par l’opinion des chefs religieux du peuple qu’ils répondaient à cette déclaration solennelle par ces mots: «Pourquoi les scribes disent-ils que…» (Marc 9:9-13). N’est-ce pas là notre danger permanent, au milieu des remous spirituels présents? Savons-nous toujours écouter ce que notre Dieu veut nous dire? Elie savait demeurer en entière communion avec lui, et pourtant il était un homme sujet aux mêmes infirmités que nous.Une fois de plus, le parallèle avec nos temps est exact et contient une leçon directe. Hélas! tant de chrétiens n’ont ni discernement des esprits, ni connaissance des temps. Livrés à une sorte de fatalisme, ils se laissent mener par les événements; ils s’efforcent de se tenir debout, espérant un jour se trouver au Ciel.Leur niveau de vie leur permet de ne prendre aucune responsabilité à l’égard des «prophètes de Baal», et par conséquent ils ne font preuve d’aucune loyauté envers Celui que les prophètes idolâtres ont cru pouvoir détrôner ! De grands courants s’entrechoquent, les armées du ciel et de l’enfer se disputent le monde, mais eux vivent dans la plus grande inconscience de la tragédie présente. Ils préfèrent cette sorte de paix où l’on se berce dans une confortable satisfaction de soi-même, et ils évitent tout ce qui peut la troubler (cp. 1 Rois 18:17). Le réveil le plus solennel les attend, car lorsque le Seigneur paraîtra avec la soudaineté d’un clin d’oeil, ils seront confus, éloignés de lui, au lieu d’être accueillis par lui (cp. 1 Jean 2:28).La sensibilité à la voix de l’Esprit de Dieu et le discernement des esprits ne s’acquièrent que dans la présence de Dieu. Le chrétien apprend à se tenir et à se maintenir devant Dieu. Il n’obtient cette sensibilité et ce discernement qu’au prix de l’exercice d’une discipline qui n’est pas de l’ascétisme, mais qui consiste à accepter volontairement un certain niveau de vie. Il peut être conduit à se refuser des choses qui paraissent légitime: journaux, radio, certaines lectures; il apprend à se soustraire à tout courant qui risque de neutraliser les flots célestes ou de faire taire la voix douce et subtile. De même qu’Elfe était imprégné de la présence et de la Parole de Dieu, le chrétien doit veiller aujourd’hui à ce que la Parole de Christ, habite abondamment en lui (cp. Colossiens 3:16).Partout où existe cette attitude et cette consécration qu’Elie s’est appropriées volontairement, il y aura espérance au sein de l’obscurité présente.

  1. Elie entend la Parole de Dieu et y obéit
    Non seulement la Parole de Dieu était pour Elie une vérité présente, vivante et convaincante, mais elle était le levier même de sa vie. S’il s’attardait en présence de Dieu dans la prière, en revanche il ignorait ces dangereuses pratiques contemporaines par lesquelles on prétend, comme un automate, faire silence devant Dieu pour «recevoir les directions pour la journée» - et l’on s’ouvre ainsi aux esprits étrangers qui remplissent l’air, aux séductions qui guettent l’enfant de Dieu, et aux persuasions mentales desquelles l’Esprit de Dieu est absent. Non, la Parole de Dieu doit avoir toute la place; elle est une lampe à nos pieds pour aujourd’hui, une lumière sur notre sentier pour demain. Et dans ce domaine, le croyant veille à se laisser conduire par le témoignage de l’ensemble des Ecritures et non par l’interprétation tendancieuse d’un seul texte isolé et que l’on sort de son contexte pour les besoins de sa cause.«Et la parole de l’Eternel fut adressée à Elie, en ces mots: Pars d’ici… et cache-toi près du torrent de Kerith…» Elie reconnut la voix de son Dieu. Il obéit aussitôt. Aucun murmure, aucune pensée contraire de la sagesse propre ne conteste la promesse: «J’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là» (1 Rois 17:4) - ces corbeaux qui, selon la loi du Lévitique, sont des oiseaux impurs, voraces, apparemment inaptes à lui apporter du pain et de la viande! Mais Elie sait que Dieu, devant qui il se tient, a la domination sur «les oiseaux du ciel et que son nom est magnifique» (Psaume 8:9,10). La famine peut durer, étendre ses ravages mortels, mais rien, absolument rien ne touche à sa foi en celui qui l’a appelé et aux ordres duquel il obéit, celui qui a fait les promesses, qui agit selon sa volonté dans l’armée du ciel et parmi les habitants de la terre. D’avoir obéi à cette parole de Dieu valut à Elie l’immense grâce de vivre de ce miracle, de constater la fidélité de l’Eternel, la toute-puissance du Dieu d’Israël.Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ n’en ferait-il pas de même pour ses rachetés, en des temps qui vont être pires que ceux d’Eli ? Mais pour de tels temps, son enfant a comme prière et secret cette parole: «Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.» (Psaume 110:1) Ainsi armé, il pourra «boire au torrent pendant la marche: C’est pourquoi il relèvera la tête». (cp. Psaume 110:7)Voilà comment il y eut suffisance et bénédiction pour Elie jusqu’à ce que la parole de l’Eternel lui soit adressée en ces mots: «Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir» (1 Rois 17:8, 9).De nouveau, la parole de Dieu suffit, elle agit avec autorité, et cet homme ne se demande pas quelles sont les ressources matérielles d’une veuve en temps de famine! «Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ» (Romains 10:17). La suite de ce chapitre raconte de quelle façon merveilleuse le Seigneur fit subsister son serviteur. Quand le chrétien obéit à la Parole de Dieu, et cela dans des circonstances adverses, il donne à Dieu l’occasion de prouver sa fidélité miraculeuse; il se met résolument sur le chemin de la bénédiction. Nul ne connaît le nombre de croyants qui ont eu, en temps d’épreuve et de famine, la démonstration du fait que «la farine qui était dans le pot ne manquait point, et que l’huile qui était dans la cruche ne diminuait point». (cp. 1 Rois 17:16). Le récit de la vie d’Elie est l’illustration vivante des paroles de notre Seigneur: «Quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez» (Matthieu 21:21, 22). Une consécration complète à Dieu élimine les subtilités et les exigences de la vie propre. La Parole de Dieu habitant en nous jaillit comme des fleuves d’eau vive de bénédiction et en même temps agit avec autorité dans la prière contre l’ennemi. Elie a amené la bénédiction chez la veuve de Sarepta, cette femme pécheresse; en ressuscitant son fils, il a amené la vie là où la mort avait fait son œuvre.Quel message en nos jours où la mort spirituelle est dans la maison même de Dieu! Rappelons-nous que le Chef de l’Eglise lui-même dit que l’Eglise contemporaine peut avoir le nom d’être vivante et cependant être morte pour lui (cp. Apocalypse 3:1,2). D’innombrables efforts pour ramener la vie, pour réveiller les morts restent sans succès! Une seule chose peut ramener la vie dans ces corps déjà refroidis, c’est la puissance de la Parole de Dieu, la Parole vivante et permanente, la Parole des prophètes «à laquelle nous faisons bien de nous attacher» (cp. 2 Pierre 1:19); cette Parole négligée, critiquée, rejetée, mais qui demeure intacte en intégrité, en vérité, en puissance et en souffle de vie divine. Ayons le courage de constater la mort là où l’âme ne vibre plus, et de croire qu’elle peut revivre au contact de la Parole de Dieu. Telle est l’histoire des réveils et l’explication du service des serviteurs de Dieu suscités à travers les siècles pour ramener la vie où régnait la mort.

  2. Elie relève le défi de l’apostasie
    Celui qui avait dit à Elie: «Pars d’ici, et cache-toi» lui déclara trois ans après: «Va, présente-toi devant Achab…» (1 Rois 18:1). Et Elie n’avait pas plus peur d’Achab que des corbeaux qui l’avaient nourri: mais les corbeaux étaient devenus serviteurs de Dieu, tandis qu’Achab était le serviteur de Satan.Dans le recueillement et le silence en la présence de Dieu, Elie avait reçu de lui le don de discerner les valeurs spirituelles. Il connaissait la situation exacte du pays, tout ce qui se cachait derrière les cultes et les cantiques, le faste et les rites de la religion de Baal. Il y voyait un défi direct lancé à l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et cet esprit sensible, cette âme aux fortes empreintes divines, comprit que toute cette religion qui mêlait le nom de l’Eternel à son culte idolâtre était le plus grand blasphème qui criait jusqu’au ciel. II répondit à ce défi. Sans se laisser arrêter par rien ni personne, le voici en face du roi traître!Usant de la méthode favorite de l’accusateur des frères et de ses agents, le monarque, dès ses premiers mots, impute à Elie ce dont lui, Achab, s’est rendu coupable. La réponse du prophète à ce misérable a la force d’un coup de foudre : «Je ne trouble point Israël; c’est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l’Eternel et que tu es allé après les Baals». (1 Rois 18:18) II n’y avait pas à se tromper; le défi était accepté, la bataille engagée. Mais la victoire avait été remportée d’avance en présence de l’Eternel, le Dieu d’Israël !Cependant avant que le coup décisif ne puisse être porté, il fallait aider la grande masse inerte et neutre du peuple de Dieu. Elle secoue leur torpeur et les met résolument en face de ce dilemme : «Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui !» (1 Rois 18:21)Ce qui fait la force de l’ennemi ce ne sont pas en premier lieu les prophètes de Baal, ni même les erreurs et les blasphèmes des individus qui se font les porte-parole de la voix incarnée du serpent d’Eden: «Dieu a-t-il réellement dit»? Son appui, c’est cette masse inerte de chrétiens professants, de toutes nuances et de toutes couleurs, qui ne représentent aucune vraie menace pour le royaume de Satan, aucune valeur pour le monde, et aucune vraie utilité pour Dieu. Ils sont toujours à boiter des deux côtés, à se soustraire au combat, à refuser l’opprobre, à ne pas prendre position contre ceux qui renient le Seigneur qui les a rachetés. S’étant détachés de la foi, ils s’efforcent d’en détacher le plus grand nombre. S’il s’agit d’amoindrir, ou de mépriser, de critiquer la vie et le travail de ceux qui obéissent à Dieu, ils savent alors sortir de leur torpeur.Malgré la courageuse et solennelle question d’Elie, il est dit que «le peuple ne lui répondit rien». Les consciences étaient amorties au point de ne vouloir se déclarer ni pour Dieu ni pour Baal, afin de se réserver la possibilité d’être toujours avec le plus grand nombre!Il existe aujourd’hui un culte plus coupable, plus mortel dans ses effets que le culte de Baal. Il est donné à notre génération de vivre ce que l’apôtre Paul a prédit: ce culte qui prêche Jésus, mais «un autre Jésus» que celui du Nouveau Testament; qui communique un esprit, mais «un autre esprit» que celui de Jésus-Christ; qui fait embrasser l’Evangile, mais «un autre évangile» que celui de la Parole de Dieu. Et Paul reproche à ceux qu’il met en garde de «supporter fort bien» un tel état de choses. Il ajoute: «Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. II n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres» (2 Corinthiens 11:4, 13-15).Aujourd’hui, en face de l’apostasie contemporaine et du rationalisme biblique, tant de gens hésitent, tolèrent, boitent des deux côtés, ménagent, font des accommodements avec ce que Jésus-Christ lui-même et ses saints apôtres ont dénoncé avec énergie. Pareille faiblesse prépare la venue d’Antéchrist.Ce n’est pas une lutte contre la chair et le sang qu’il faut livrer aujourd’hui, c’est une guerre infiniment plus terrible, contre les puissances spirituelles et contre les systèmes philosophiques avant-coureurs d’Antéchrist. Ses méthodes et ses blasphèmes doivent être dénoncés; le peuple de Dieu doit être réveillé. Devant les facteurs qui sont en jeu, toute question de prestige ou de personne disparaît, car il s’agit de l’existence même de l’Eglise, du salut d’innombrables âmes et de l’honneur de Dieu!Oh! que le Seigneur trouve les vies qui acceptent ce niveau et ce chemin peut-être solitaire dont Elie, cet homme sujet aux mêmes infirmités que nous, nous a frayé la voie!

  3. Elie entend venir la pluie et prévient le roi
    Habitué à la présence de Dieu, travaillé par la Parole de Dieu, son sens spirituel discipliné et contrôlé par l’Esprit de Dieu, cet homme de foi entendit le bruit d’une grande pluie et l’annonça. Fort de ce qu’il savait d’avance, Elie donne ses ordres au misérable monarque: «Et Elie dit à Achab: Monte, mange et bois; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. Achab monta pour manger et pour boire. Mais Elie monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur: Monte, regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit: Il n’y a rien. Elie dit sept fois: Retourne. A la septième fois, il dit: Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme. Elie dit: Monte et dis à Achab: Attelle et descends, afin que la pluie ne t’arrête pas. En peu d’instants, le ciel s’obscurcit par les nuages, le vent s’établit, et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel. Et la main de l’Eternel fut sur Elie, qui se ceignit les reins et courut devant Achab jusqu’à l’entrée de Jizreel» (1 Rois 18:41-46).Ici nous touchons à une question aussi vitale qu’elle est solennelle et urgente. Si la situation présente est extrême à plusieurs points de vue, si beaucoup d’entre les hommes qui réfléchissent sont à la limite du désespoir, si les responsabilités des uns sont écrasantes, et si, pour d’autres, il n’y a aucune lueur du côté humain, il existe un autre aspect à cette situation, un aspect révélé à la foi. Quel encouragement et quelle inspiration dans le langage même de ce récit! «Un bruit qui annonce la pluie!» L’oreille exercée du chrétien sait le reconnaître. Il sait que les prières de la foi s’accumulent devant le trône de la grâce en attendant l’heure de l’exaucement en grâce et en bénédiction.«Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Vous m’invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur» (Jérémie 29: 11-13).Le réveil…? Il n’est pas ce que la majorité s’imagine. C’est un enfantement douloureux de la vie, un sacerdoce qui réclame des vies livrées, qui ne laissent pas aller le Seigneur jusqu’à ce qu’il bénisse, des hommes qui ne désespèrent pas, ni pour eux, ni pour les autres. Et pourquoi? parce que quelqu’un est sur le trône de la grâce, celui qui a fait les promesses, celui qui est tout-puissant.Quand nous saurons que le réveil ne dépend pas de nous, ni d’aucun homme, mais seulement de Dieu; quand les chrétiens auront confessé dans les larmes les contrefaçons et le faux emploi du mot «réveil»; quand ils se seront retrouvés sur le terrain de la Parole écrite, sur le terrain des confessions à Dieu, des réparations les uns envers les autres, alors un grand pas sera fait vers le réveil. Dieu attend pour faire encore grâce au monde sur lequel Antéchrist cherche par tous les moyens à mettre sa main avant le temps. Le réveil va venir; cette vague de fond de bénédiction finira par emporter le peuple de Dieu, en entraînant avec elle des multitudes d’âmes sauvées jusque dans la présence du Seigneur.Veillons! Car il y aura un autre «réveil», quand paraîtra cet impie qui s’assiéra dans le temple de Dieu en s’élevant contre tout ce qu’on appelle Dieu, et qui fera des prodiges dont s’émerveilleront les hommes (cp. Apocalypse 13:13). Combien peu de croyants sont conscients de ce qui est à la porte ! Combien peu sont prêts à se consacrer à Dieu afin qu’il manifeste encore sa puissance de vie avant la nuit!Que Dieu nous donne cette oreille exercée par la Parole et par l’Esprit de Dieu, cette oreille qui perçoit d’avance le bruit de cette grande pluie

!H.E. Alexander

Les réveils dans la Bible

Réveil au Carmel ( Elie)
Si nous parlons de réveil en 1 Rois 18, c’est dans le sens d’une intervention directe de Dieu dans une situation désespérée. Cette étude nous fait aborder le sujet des lois qui gouvernent un réveil. On oublie parfois qu’une telle mise en mouvement de puissances spirituelles augmente les tensions intérieures entre la chair et l’esprit chez les chrétiens réveillés. Les séductions et les contrefaçons surviennent souvent sur les talons de l’oeuvre de Dieu. Pour préserver l’action de l’Esprit de Dieu, il faut au préalable une solide instruction biblique et ensuite un objectif défini: l’évangélisation du monde.Avant le réveil du Pays de Galles, le Royaume-Uni a eu le privilège d’entendre le Dr R. A. Torrey par lequel l’autorité de la Parole de Dieu a été nettement manifestée. Ainsi les chrétiens étaient préparés pour le grand mouvement de l’Esprit de Dieu qui allait suivre. Nous ne voulons rien aujourd’hui qui soit en dehors de la volonté de Dieu et plus nous nous laissons enseigner par les récits bibliques, plus nous sommes sûrs de ce que Dieu fait. Au Carmel, l’accent est mis sur le rôle préparatoire de la prière.Après le passage de 1 Rois 18:41: “Et Elie dit à Achab: Monte, mange et bois; car il se fait un bruit qui annonce la pluie”, nous lisons en Jacques 5:17-18 qu’“Elie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit”. Elie est comme Jérémie, un de ces hommes exceptionnels de l’Ancien Testament qui ont vécu et proclamé le message de Dieu seuls au milieu de l’apostasie de la nation. Il eut une grande influence sur la vie d’Israël. J’ai trois pensées à ce sujet.

Elie et le Nouveau Testament
Il est d’abord associé à la première venue de Christ ici-bas lorsque Jean-Baptiste, de sa prison, envoya demander à Jésus s’il était le Messie. Le Seigneur donna une réponse correspondant à des textes de l’Ancien Testament (cf. Esaïe 29:18-19 et 35:5-6) puis il continua lui-même par ces paroles: “Tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean; et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir” (Matthieu 11:13-14). Cela signifie que Jean-Baptiste était rempli de l’esprit d’Elie avec un message et un ministère semblables aux siens.
II est ensuite associé à la seconde venue de Christ lorsque, sur la montagne de la transfiguration, les quelques disciples présents voient apparaître Moïse et Elie auprès de leur Maître. Ils ont alors un avant-goût du règne de Christ sur la terre. Malachie l’avait prédit: “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable” (4:5). Ainsi Elie doit précéder le retour de Christ en gloire ici- bas. En Apocalypse 11:3-12 nous découvrons qu’à la veille de ce retour, deux puissants témoins se présentent à Jérusalem pour exercer un ministère de jugement. Ils ont l’autorité de faire tomber le feu du ciel comme Elie et le pouvoir de faire des miracles sur la terre comme Moïse. Ils ont également l’autorité de tuer ceux qui s’opposent à eux, mais quand leur témoignage sera terminé, l’Antéchrist les détruira. Ils mourront, mais ils ressusciteront trois jours et demi après, aux yeux de tous et seront enlevés au ciel.
De plus, Elie est associé à la prière d’autorité qui intervient dans les affaires des hommes, cette prière spéciale dont parle Jacques (cf. 5:16-18) et qui est d’une grande efficacité pour déjouer les projets néfastes de Satan. Elie a demandé qu’il ne pleuve pas pendant trois ans et demi puis, après la sécheresse, il a prié de nouveau pour qu’il pleuve et l’eau fut accordée en abondance. Les prières d’Elie ont agi dans le monde invisible. Il a coopéré avec Dieu pour l’accomplissement de ses plans et grâce à cela la bénédiction a suivi la malédiction, la grâce a suivi le jugement.
Enfin, Elie est associé à notre nature et à nos infirmités. Remarquez que le plus grand prophète de l’Ancien Testament, le plus puissant, le prophète auquel le Saint-Esprit rend le plus beau témoignage nous est présenté comme étant “un homme de la même nature que nous”. Bien que faible parce qu’humain il a prévalu dans les affaires de ce monde par sa prière!
II y a un dernier point de ressemblance entre Elie et nous: les circonstances de ce récit avec la famine, la sécheresse, les souffrances et l’angoisse partout. C’est dans un temps de crise que Dieu a appelé cet homme et qu’il a changé le cours des choses. Tous les réveils que Dieu a suscités dans l’histoire de l’Eglise ont eu leur caractère particulier et ont mis en évidence une ou plusieurs vérités oubliées. Je pense que plus nous nous approchons des temps de la fin, plus l’Esprit de Dieu nous prépare au retour de Christ ici-bas.
Elie et nos temps
En quoi l’exemple d’Elie est-il un encouragement, un avertissement pour l’Eglise? Il vivait sous une autorité civile et religieuse qui avait renversé les lois des hommes et de Dieu. Le roi Achab “fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui” (1 Rois 16:30). Non seulement il imita Jéroboam - avec le culte des veaux d’or - mais il se maria avec une femme païenne et idolâtre, la fille du roi de Sidon et bâtit en l’honneur de Baal une maison à Samarie la capitale! Et pour comble, sous son règne, Hiel de Béthel fit reconstruire la ville de Jéricho, au prix de la vie de ses deux fils (cf. Josué 6:26 et 1 Rois 16:34). Comme on le voit, Achab provoque Dieu en face. En écrivant à l’Eglise de Thyatire, le Saint-Esprit mentionne parmi ses différents péchés: “Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à la débauche, et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles” (Apocalypse 2:20). Jézabel, c’est la personnification de tout ce qui, au nom de Dieu, s’oppose à Dieu; de tout ce qui est fait soi-disant pour Dieu, mais est vraiment contre Dieu. Si Achab représente l’esprit d’Antéchrist dans le monde, Jézabel représente l’esprit d’Antéchrist dans la chrétienté. Avec un tel roi et une telle reine on peut imaginer l’atmosphère lourde et l’état de pourriture morale et religieuse au temps d’Elie. En lisant les chapitres 17 et 18 de 1 Rois, on est frappé par la passivité du peuple; Elie, Achab, Jézabel et les faux prophètes de Baal tiennent les rôles principaux, mais le peuple où est-il?.. Il est là, muet sans réagir devant les événements. Lorsque Elie rassemble les prophètes de Baal et le peuple il pose cette question incisive: “Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien” (1 Rois18:21). Le mot traduit par “clocher des deux côtés” se retrouve dans l’expression “Je passerai par-dessus vous” (Exode 12:13), ce qui veut dire passer outre; action bonne dans le cas de la Pâque à cause du sang répandu, mauvaise sous le règne d’Achab à cause de ses iniquités répétées. La question d’Elie pouvait se traduire ainsi: Jusqu’à quand passerez-vous par-dessus les iniquités d’Achab et de Jézabel? Jusqu’à quand refuserez-vous de prendre vos responsabilités? Jusqu’à quand hésiterez-vous entre deux décisions? Jusqu’à quand resterez-vous stationnaires? A force de persévérer dans cette attitude le peuple passait par-dessus le mal, ne le jugeait pas, le tolérait et s’y associait.C’est à cette mentalité qu’Elie avait affaire et c’est au milieu de cette paralysie qu’il fallait une intervention divine. N’oublions pas que ces choses “ont été écrites pour notre instruction à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles” (1 Corinthiens10:11).Aujourd’hui encore on veut bien jouir d’un nom qui ne correspond pas à la réalité, avoir des privilèges sans prendre de responsabilités et sans condamner l’iniquité sous toutes ses formes. On préfère ignorer le mal, passer l’éponge… oui, et l’on parle de réveil! Mais ce n’est pas tout, les lieux saints étaient dans un piteux état. Il y avait à la cour d’Achab un homme du nom d’Abdias, gouverneur du palais qui craignait l’Eternel depuis son enfance et qui avait même caché cent prophètes de Dieu dans une caverne lors d’une persécution (cf. 1 Rois 18:4). Un jour il rencontra Elie et Iui dit: “Est-ce toi mon seigneur Elie? Il lui répondit: C’est moi; va, dis à ton maître: Voici Elie!” (18:7-8). L’accent est mis sur ton maître. Elie pouvait dire sans réserve: “L’Eternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur!” (1 Rois17:1). Mais Abdias qui craignait Dieu et s’était compromis pour lui avait le coeur partagé. Il servait à la fois Elie et Achab. Lui aussi clochait des deux côtés.L’Esprit de Dieu a-t-il quelque chose à nous dire à ce sujet? Nos coeurs sont-ils partagés? Nous craignons l’Eternel, c’est vrai, et nous le servons; mais sommes-nous éclairés sur les subtilités destructrices du mal, et dans quel intérêt agissons-nous? L’une des malédictions de nos temps, c’est le nombre de croyants dont le coeur est partagé. Que de bonnes paroles peuvent couvrir une soumission à un Achab et à une Jézabel modernes, ne fût-ce qu’indirectement!Et puis il y a les sept mille, dont le Seigneur nous parle à deux reprises (cf. 1 Rois 19:18 et Romains 11:2-4). Nous apprenons par ces passages qu’Elie n’était pas seul et qu’une minorité n’avait pas succombé, cependant elle n’était pas à ses côtés. Où était-elle et que faisait-elle quand la vie d’Elie était en danger? La Bible ne dit rien à ce propos, mais il est préférable d’être actifs comme Elie (Jacques 5:18) que passifs comme les sept mille (cf. 1 Rois 19:18)!Je souligne une autre caractéristique qui nous concerne directement: “Elie était un homme de la même nature que nous” (Jacques 5:17). Ce prince des prophètes fait face aux quatre cent cinquante prophètes de Baal, ordonne leur exécution immédiate, ne craint absolument rien d’autre que Dieu et pourtant se sauve lorsqu’il reçoit une menace de mort de Jézabel (cf. 1 Rois 19:3).Pourquoi cette défaillance? Quelle en est l’explication? Je crois que Jézabel lâche le secret lorsque, pour se venger d’Elie, elle parle des dieux dont la puissance démoniaque se manifeste par l’usure et l’épuisement de celui qui leur résiste. Elie est exténué par le combat contre l’apostasie. Nous le voyons fatigué, las, découragé, appelant la mort, mais Dieu intervient en sa faveur et le secourt. Avec une infinie compassion, le Seigneur lui parle; il en prend soin, le nourrit à tel point qu’il se remet, s’en va et marche quarante jours et quarante nuits jusqu’à Horeb où Dieu le rencontre à nouveau (cf. 1 Rois 19:3-8). Vous connaissez sa merveilleuse fin terrestre: son enlèvement dans la gloire et son manteau qui tombe sur le jeune Elisée (cf. 2 Rois 2:11-14).Que nul ne se décourage et que personne ne se glorifie non plus! Dieu emploie les choses faibles pour anéantir les choses fortes du monde, mais il faut qu’il possède entièrement les siens pour qu’ils triomphent de l’atmosphère et de la mentalité con- temporaines.Revenons en arrière: Elie a d’abord prié pour que le ciel se ferme (cf. 1 Rois 17:1-2), puis - après le rétablissement de l’autel et la destruction des faux prophètes - il a prié pour qu’il s’ouvre à nouveau. Dieu a répondu aux deux prières. L’Ecriture décrit la sensibilité d’Elie qui entend le bruit lointain de la pluie, monte au sommet du Carmel et prie intensément jusqu’à l’exaucement (cf. 1 Rois 18:41-46). C’est dans ce sens que je parle de réveil au Carmel. Dieu intervient dans les affaires des hommes et les bénit quand le mal est jugé grâce à la fidélité d’Elie et sa vie de prière intelligente, même si Achab reste encore sous le pouvoir des faux dieux. Ainsi Dieu montre qu’il est le plus fort.

Elie et nous
Je me suis arrêté sur les temps d’Elie à cause de leur ressemblance avec les nôtres. Nous avons vu que l’attitude des sept mille ne suffit pas. Il ne faut pas seulement croire, mais il faut souffrir avec Christ, s’identifier à lui, porter son opprobre, accepter les jugements des autres et la couronne d’épines que le monde nous tresse. Si nous n’atteignons pas ce niveau, ne nous étonnons pas de l’état spirituel et moral qui pèse sur l’Eglise: la sécheresse, le manque de conversions et de fruits partout.
Considérons Elie: il nous est dit qu’il vivait dans la présence de Dieu. En général l’Ecriture nous donne la généalogie des sacrificateurs et des prophètes. D’Elie on ne sait rien du tout, sauf ceci: “Elie le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab: L’Eternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur” (1 Rois 17:1). Elie vient de la présence de l’Eternel. Aucun autre détail n’est donné. Comme pour Melchisédek, nous sommes subitement en face du personnage. La première chose sur laquelle nous devons insister c’est la communion avec Dieu au milieu de ces mêmes circonstances, en dépit de ces mêmes tentations. Que rien ne nous sorte de la présence de l’Eternel, ni son oeuvre, ni notre ministère, ni notre environnement.Vous êtes peut-être un disciple inconnu, mais si vous vivez dans la présence de Dieu, tout est bien et il prendra soin de vous. Le diable tentera de vous soustraire à cette position. Qui n’en connaît pas la Iutte? “Le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur”, c’est le serviteur devant son maître bien-aimé, le soldat devant son supérieur, l’enfant devant son père. Oui, au milieu de l’indifférence et de l’angoisse, recherchez la présence de Dieu! Fermez votre porte et dites à vos amis qui heurtent: “Pas maintenant!” Vous désirez le réveil, vous souhaitez que Dieu vous emploie à cet effet. Voici la première condition: “L’Eternel… dont je suis le serviteur.”

Dans d’autres versions ce passage nous est donné ainsi: “L’Eternel devant lequel je me tiens debout” (Version anglaise Autorisée). Voici Elie, cet homme énergique, debout pour Dieu au milieu d’un monde apostat où règne l’iniquité. Personne n’était avec Iui, mais il était debout pour tous les autres. Debout à Kerith, près du torrent; debout à Sarepta quand la veuve le nourrissait; debout pour Dieu devant les quatre cent cinquante prophètes; debout au nom de Dieu devant Achab; debout pour Israël contre l’ennemi. Que l’Esprit de Dieu nous tire du sommeil pour être debout et gagner le combat: “Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable… afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté” (Ephésiens 6:10-13). Tenir ferme signifie rester debout!
Lisez Genèse18:Abraham était debout et il a demandé grâce même pour Sodome et Gomorrhe. Sommes-nous debout pour notre génération? Lisez Nombres 16 où, lors de la révolte de Koré, Aaron courut - l’encensoir à la main - au milieu de l’assemblée, se tenant debout entre les morts et les vivants. Aaron, comme Elie, était de ceux qui savaient se tenir debout pour le peuple, pour le pays, entre Dieu et Satan. Prenons la décision non seulement de garder la présence de Dieu dans nos vies, mais de nous tenir debout pour le monde. Au temps d’Elie, un homme a suffi. Lecteurs, combien sommes-nous? Cent chrétiens devant le trône de Dieu, c’est le déclenchement d’une puissance extraordinaire, c’est l’annonce d’une grande pluie.

En écho à 1 Rois 18:42, Jacques nous dit: “Il pria.” Il se pencha contre terre, le visage entre les genoux, cherchant la face de Dieu. Il connaissait la tragique situation, il savait que Dieu seul pouvait intervenir, sa vie et sa réputation Iui importaient peu, pourvu que Dieu réponde: “La prière agissante du juste a une grande efficacité” (Jacques 5:16). Apprenez cette leçon, consacrez-vous à ce travail d’enfantement! Dieu ouvrira vos yeux pour voir la nuée à l’horizon et vos oreilles pour entendre le bruit d’une grande pluie. Notre Sauveur a dit: “Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel” (Matthieu 18:18). Il y a des puissances sataniques qui doivent être liées au nom du Seigneur Jésus afin que les nations en soient délivrées et cela se fait dans l’intercession. Dieu pourrait changer les choses en une nuit s’il le voulait, mais selon ses propres lois, il attend que ses enfants coopèrent comme Elie.
Hugh E. Alexander

La valeur du sang de Christ

Quelle valeur a le sang de Christ aux yeux de Dieu pour qu’Il l’ait agréé comme rançon ! Combien tous ceux qui en bénéficient devraient estimer très haut ce prix précieux et rendre grâces ! (1 Pierre 1:18-19). Ce sang était celui de l’Agneau de Dieu, qui était le Fils éternel de Dieu, venu comme homme dans ce monde pour révéler pleinement Dieu et Le glorifier parfaitement par le don de Lui-même sur la croix. Il était seul à être un Agneau « sans défaut et sans tache ». Quel motif d’adoration : nous avons été rendus agréables dans le Bien-aimé en qui nous avons la rédemption par Son sang (Éph. 1:6,7 ; 1 Cor. 1:30 ; Col. 1:14).

À la Cène, la coupe de bénédiction que nous bénissons (= pour laquelle nous rendons grâces) est l’expression de « la communion du sang de Christ » (1 Cor. 10:16). La coupe est ici mentionnée en premier, avant le pain, comme le sang était versé en premier dans les sacrifices de l’Ancien Testament, mais contrairement à l’institution de la Cène (la coupe de Luc 22:17 ne fait pas partie de la Cène, mais accompagnait la Pâque juive). La coupe de bénédiction que nous recevons de Sa main (Lui a eu la coupe des souffrances) rappelle que toutes nos bénédictions reposent sur Son sang précieux. Ce sang, le prix le plus élevé qui puisse être payé, nous a acquis la purification de la conscience + rédemption + justification et paix + accès au sanctuaire de Dieu (1 Pierre 5:19 ; Héb. 10:19 ; Rom. 5:9 ; Éph. 1:7 ; Col. 1:20). Tout croyant est introduit pour toujours dans la « communion du sang de Christ » = il a part à ce sang versé et à toutes les bénédictions qui en découlent. C’est ce que nous exprimons avec joie et reconnaissance en buvant la coupe.

Lorsque nous sommes réunis pour annoncer la mort du Seigneur, et nous souvenir de Son sang versé, nous sommes naturellement conduits à adorer. Il peut y avoir adoration en dehors de la Cène (Jean 4:23), mais quelle occasion appropriée pour exprimer les sentiments de ceux qui sont sauvés par le sang !

Achetés pour Dieu
Il y a trois mots différents : délivrer (grec : lutromai) - acheter (grec : agorazô) - racheter (grec : exagorazô), et dans les trois cas il y a un prix payé.

Tite 2:14 : « …rachetés de toute iniquité » (ce devrait être plutôt délivrés vu le grec lutromai). Le sang comme symbole du don de la vie de Jésus est tout autant une rançon qu’un prix d’achat.

Apoc. 5:9 : « tu as acheté pour Dieu par ton sang… ». La grandeur du prix payé par le Seigneur est au premier plan, mais ici le résultat essentiel est l’établissement d’une nouvelle relation de propriété. Dieu est le nouveau propriétaire et maître légitime. Le même mot « acheté » (grec : agorazô) est utilisé en 1 Cor. 6:20 et 7:23. Le prix n’est pas précisé, mais ne peut être que le sang de Christ.

Dans le rachat (grec : exagorazô), il s’agit d’une délivrance d’un état antérieur : Gal. 3:13 les Juifs sont rachetés de la malédiction de la loi ; Tite 2:14 ceux des nations sont rachetés de toute iniquité. En outre nous sommes délivrés du pouvoir des ténèbres (Col. 1:13) et de la servitude de la crainte de la mort (Héb. 2:15).

Voir aussi Actes 20:28, l’assemblée acquise aux prix du sang de Son propre Fils. Quel amour et quelle appréciation pour l’assemblée et pour Dieu ! Ce passage est le seul où Dieu est « l’acheteur ». Puissions-nous estimer et aimer davantage cette Assemblée si précieuse au cœur de Dieu - aimer plus ardemment le Père qui a livré Son propre Fils pour elle, et le Fils (a) qui a tout donné pour cette perle de grand prix et (b) qui s’est donné Lui-même dans toute la grandeur et la gloire de Sa personne, et © qui a donné Son sang et Sa vie pour elle

Les effets du sang de Christ
Outre la rançon et le prix payé pour notre délivrance, le sang a une efficacité bien plus étendue. Si nous comprenons mieux tous ces aspects, nous éprouverons une joie plus profonde et davantage de reconnaissance.

On a deux sortes d’aspersion : a) celle du sang du premier bouc sur le propitiatoire au grand jour des propitiations, et b) l’aspersion du sang sur des personnes (consécration des sacrificateurs en Exode 29:21 et purification des lépreux en Lév. 14:7), celles-ci se trouvant ainsi sous la protection de ce par quoi les exigences divines ont été pleinement satisfaites.

Comme pour la rançon, on retrouve dans ces deux cas la propitiation et la substitution.

Le sang du premier bouc typifie l’efficacité devant Dieu du sang répandu de Christ, lors de l’œuvre de propitiation à la croix. C’est le sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel (Héb. 12:24) : le sang d’Abel versé par Caïn criait vengeance (Gen. 4:8-11) tandis que le sang de Christ parle d’une parfaite propitiation, et ne parle donc que de grâce et de pardon.

L’aspersion du sang sur un individu symbolise le résultat de la foi en l’efficace de ce sang comme le décrit Héb. 9:13-14. Le but final de Dieu pour l’homme est l’aspersion du sang de Jésus Christ (1 Pierre 1:2). Cette aspersion est le dernier maillon d’une chaîne qui commence par notre élection selon la préconnaissance de Dieu le Père. La première activité de l’Esprit Saint dans notre âme est la « sainteté de l’Esprit » par laquelle l’âme est mise à part pour Dieu ; seulement alors elle est rendue apte à la foi (1 Cor. 1:30 ; 2 Thes. 2:13), premier fruit de la nouvelle vie d’« obéissance de Jésus Christ ». L’aspersion du sang de Jésus Christ forme le dernier maillon. Celui qui est sous l’aspersion du sang n’est plus sous le jugement de Dieu ; il est purifié de la souillure du péché (Rom. 3:25 ; Héb. 10:22).

Dieu voit pour ainsi dire sur nous l’aspersion du sang par lequel Il a été si grandement glorifié et ne découvre plus aucune injustice en nous. Le sang l’a couverte. L’aspersion du sang n’opère pas un renouvellement comme le fait la nouvelle naissance, mais elle met fin à notre conduite antérieure comme pécheur et nous introduit dans une position de pureté en contraste avec notre manière précédente de vivre et avec le monde. Celui qui a perdu cela de vue dans sa vie de foi pratique marche au déshonneur du Seigneur et à son propre détriment (2 Pierre 1:9.

La purification par le sang est un fait unique qui n’est pas renouvelé (Héb. 1:3), et qui a une valeur éternelle. Les sacrificateurs de l’Ancien Testament ne recevaient l’aspersion du sang qu’une fois, lors de leur consécration. Il n’y a pas de ré-aspersion du sang de Christ sur le croyant dans l’Écriture. 1 Jean 1:7 (le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché) ne parle que du principe et non pas de la vie de foi pratique.

La signification de ces lavages a été manifestée après la rédemption par Christ, mais certains croyants de l’Ancien Testament avaient déjà compris plus que ce qui était alors révélé (David, Ps. 51:2,7 ; comparer Lév. 14:4-6 et Nombres 19:6,9 ; Ps. 51:18,19 et Héb. 9:9,10).

Notre purification initiale au début de la vie de foi a lieu par le sang (de Christ) et par l’eau (la Parole de Dieu). Le sang donne lieu à aspersion pour une purification judiciaire de notre culpabilité. Le lavage d’eau produit notre purification morale de la souillure du péché.

L’aspersion du sang et le lavage d’eau vont ensemble pour donner la liberté d’accès aux lieux saints, en pleine assurance de foi (Héb. 10:22, où il s’agit de la foi en l’œuvre de Christ, et non pas de l’expérience journalière du croyant). À la consécration des sacrificateurs (Lév.8) le lavage d’eau précédait l’aspersion du sang ; en Héb.10 l’aspersion du cœur vient en premier, car le règlement de notre relation avec Dieu par la foi en l’œuvre de Christ précède notre purification morale ; en 1 Cor. 6:11 on a l’ordre véritable : purification morale (lavés), puis œuvre du Saint Esprit envers nous (sanctifiés), puis justification devant Dieu.

Seul Apoc. 1:5 parle que nous sommes lavés par le sang. Apoc. 7:14 parle de croyants ayant lavé leurs vêtements dans le sang de l’Agneau. Les vêtements sont d’habitude une figure de la marche pratique, mais ici ils symbolisent la position de ces saints comme rachetés. Le fait qu’ils ont lavé eux-mêmes leurs vêtements exprime la nécessité de leur foi. L’appel de Jérémie (4:14) à laver son cœur était un appel à la repentance et à la confession.

Le sang a aussi pour effet la sanctification (Héb. 13:12), qui va plus loin que le lavage et la purification. Ces deux derniers délivrent du mal, tandis que la sanctification conduit à Dieu.

Bibliquest

Être rempli du St Esprit

Avant de parler de la manière d’être rempli du Saint-Esprit, il faut d’abord régler un certain nombre de problèmes. Mais, en tant que Chrétien, vous avez négligé de régler ces problèmes, et c’est là que la difficulté a commencé. J’ai craint que mes auditeurs aient pu croire que j’allais leur proposer une « méthode simple pour être rempli du Saint-Esprit en cinq leçons. » Je pourrais le faire. Mais si vous n’avez pas d’idées plus précises que cela, je ne peux que vous dire : « Je regrette, ce n’est pas vrai. Je ne peux pas vous offrir une telle méthode. Je le répète, il y a certains obstacles que vous devez d’abord enlever. »

L’un de ces problèmes à régler est le suivant : « Avant d’être rempli du Saint-Esprit, vous devez d’abord être certain que vous voulez être rempli ! »
Satan s’est opposé à la doctrine de la vie remplie de l’Esprit aussi violemment qu’à toutes les autres doctrines. Il l’a rendue confuse, s’y est opposé, et y a injecté toutes sortes de craintes et de fausses notions. Il a bloqué tous les efforts de l’Eglise de Christ pour recevoir du Père son patrimoine divin acquis par le sang de Jésus. L’Eglise a négligé cette grande vérité libératrice, qu’il existe dès maintenant pour l’enfant de Dieu une pleine et merveilleuse onction du Saint-Esprit, parfaitement suffisante pour le combler.
Mais vous devez être certain que c’est pour vous. Vous devez être certain que c’est la volonté de Dieu pour vous, que cela fait partie de Son plan global pour vous, et que c’est inclus et compris dans l’œuvre de rédemption de Christ. Comme le disaient autrefois les saints qui fréquentaient les camps chrétiens, « cela nous a été acquis par Son sang ! »
J’ouvre ici une parenthèse pour dire que chaque fois que je parlerai de « il » avec une minuscule, je parlerai du don de l’Esprit. Quand je parlerai directement de la Personne du Saint-Esprit, j’emploierai le pronom personnel « Il, » avec une majuscule. Car le Saint-Esprit n’est pas une chose ni une force, mais une Personne.
La vie remplie de l’Esprit n’est pas une « option supplémentaire » pour le Chrétien. Ce n’est pas une sorte d’édition de luxe de la vie chrétienne. Elle fait partie intégrante du plan de Dieu pour chaque Chrétien.
Vous devriez être heureux qu’il ne s’agisse pas de quelque chose d’anormal. J’admets que ce n’est pas fréquent, parce qu’il y a si peu de Chrétiens qui marchent par l’Esprit et à Sa lumière, mais ce n’est pas anormal. Dans un monde où tous seraient malades, la santé serait quelque chose de peu fréquent, mais ce ne serait pas quelque chose d’anormal. En général, c’est souvent parce que notre vie spirituelle est si pitoyablement malade et si loin de ce qu’elle devrait être !
Vous devriez aussi être heureux de savoir qu’il n’y a rien d’étrange ou de bizarre dans tout ce qui concerne le Saint-Esprit. Je crois que c’est l’œuvre du diable que d’avoir fait croire au peuple de Dieu qu’une vie remplie de l’Esprit faisait de vous un être étrange et particulier, un peu mystérieux et inquiétant.
Mon ami, ce n’est pas vrai ! C’est le diable qui a fabriqué cela ! C’est lui qui a conçu cela, ce même diable qui a dit autrefois à notre première mère : « Dieu a-t-il réellement dit ? » C’est ainsi qu’il a pu prêter à Dieu des intentions mauvaises. Il n’y a rien d’étrange, rien de bizarre, rien d’inquiétant, rien de contraire aux opérations normales du cœur humain, dans la vie de l’Esprit. Le Saint-Esprit est l’essence même de la vie de Jésus, impartie aux Chrétiens. Lisez les quatre Evangiles, et vous verrez vous-même combien Jésus était merveilleusement calme, pur, sain, simple, doux, naturel et entièrement digne d’être aimé. Même les philosophes qui n’ont pas cru en Sa divinité ont dû admettre la nature merveilleuse de Son caractère.
Vous devez être certain de tout cela, et votre conviction doit être parfaite. C’est-à-dire que vous devez en être tellement convaincu, que vous n’aurez plus besoin d’en convaincre Dieu !
Non, vous n’avez pas besoin de persuader Dieu de quoi que ce soit ! Ce n’est pas nécessaire. Le Dr Simpson avait l’habitude de dire : « Etre rempli de l’Esprit est aussi facile que respirer. Il vous suffit simplement d’inhaler et d’exhaler ! » Il a écrit un cantique sur ce thème. Dommage que ce ne soit pas un meilleur cantique, parce que c’est une merveilleuse théologie.
Tant que, dans vos pensées, vos méditations et vos prières, vous ne serez pas parvenu au point où vous êtes convaincu, sans l’ombre d’un doute, que la vie remplie de l’Esprit est pour vous, aucun livre, aucun sermon, aucun traité ne pourra vous aider, et vous aurez des problèmes. Vous n’aurez pas la paix. Il faut que vous soyez convaincu que le sang versé par Jésus quand Il est mort sur la croix vous a racheté le droit de vivre une vie pleinement remplie de l’Esprit. Vous devez cesser de croire qu’il s’agit de quelque chose d’inhabituel, une option facultative, ou un extra pour la possession duquel vous devez assaillir Dieu, Le supplier à genoux, et tambouriner de vos poings sur votre chaise.
Si vous croyez encore cela, voici ce que je vous recommande : arrêtez tout, et contentez-vous de méditer les Ecritures au sujet de cette vérité. Car « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend de la Parole de Christ » (Romains 10 : 17). Une foi réelle ne vient pas de l’écoute de sermons. Mais elle vient de la Parole de Dieu, et aussi des sermons remplis de la Parole de Dieu.
Je vous recommande de rester calme et confiant. Ne vous excitez pas, ne vous découragez pas. C’est juste avant l’aube que les heures de la nuit sont les plus sombres. Il se peut que ce moment de découragement profond que vous vivez actuellement soit le préliminaire de l’aube d’une magnifique vie nouvelle, pourvu que vous puissiez continuer à chercher à connaître toujours mieux le Seigneur.
Rappelez-vous que la crainte vient de la chair, et que la panique vient du diable. Ne craignez jamais, et ne paniquez jamais. Ceux qui venaient à Jésus n’ont jamais ressenti de la crainte, sauf les hypocrites. Quand un hypocrite venait à Jésus, Il le mettait en pièces, et le laissait repartir saignant de tous les pores ! Mais s’ils étaient prêts à abandonner leur péché et à suivre le Seigneur, en venant à Lui dans la simplicité de leur cœur, et en Lui disant : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? », le Seigneur prenait tout le temps nécessaire pour leur parler, les enseigner, et corriger toutes les fausses impressions et les fausses idées qu’ils pouvaient avoir. Il est le plus doux, le plus compréhensif et le plus merveilleux des professeurs ! Il ne fait jamais paniquer personne ! C’est le péché qui nous fait paniquer ! Si vous éprouvez constamment un sentiment de panique, c’est peut-être parce qu’il y a un péché dans votre vie, et que vous avez besoin d’en être débarrassé.
Je le répète, avant d’être rempli de l’Esprit, vous devez désirer être rempli. Ce que je vous dis là peut provoquer chez certains de la perplexité. Quelqu’un dira peut-être : « Comment pouvez-vous me dire que je dois désirer être rempli de l’Esprit ? Vous savez bien que je le désire ! Ne vous l’ai-je pas dit en personne ? N’en avons-nous pas parlé au téléphone ? Sommes-nous ici ce soir seulement pour écouter un sermon sur le Saint-Esprit ? Ne vous ai-je pas prouvé, de toutes les manières, que je désire être rempli du Saint-Esprit ? »
Pas nécessairement, et je vais vous expliquer pourquoi. Par exemple, êtes-vous sûr que vous vouliez être « possédé » par un autre Esprit que le vôtre ? Même si vous savez qu’il s’agit du pur Esprit de Dieu ? Même si vous savez qu’Il est la douce essence du doux Jésus ? Même si vous savez qu’Il est sain, pur et libre ? Même si vous savez qu’Il est la Sagesse personnifiée, la Sagesse elle-même, et qu’Il vous offre une précieuse onction de guérison ? Même si vous savez qu’Il possède autant d’amour qu’il y en a dans le cœur de Dieu ? Car cet Esprit, si jamais Il vous possède, veut être le Seigneur de votre vie !
Je vous le demande : voulez-vous qu’Il soit le Seigneur de votre vie ? Je sais que vous désirez les avantages qu’Il procure. Mais voulez-vous vraiment être « possédé » par Lui ? Voulez-vous confier les clefs de votre âme au Saint-Esprit, et Lui dire : « Seigneur, à partir d’aujourd’hui, je n’ai plus aucune clef de ma propre maison. J’irai et je viendrai comme Tu le voudras » ? Si vous êtes patron, voulez-vous confier au Seigneur la direction de votre entreprise et de votre âme, et dire à Jésus : « Seigneur, voici mon fauteuil et mes téléphones. C’est Toi qui dirige mon entreprise et mon personnel » ? C’est tout cela qui est impliqué ! Etes-vous certain que vous le désiriez vraiment ?
Acceptez-vous que votre personnalité soit contrôlée par Celui qui attend votre obéissance à Sa Parole écrite et vivante ? Etes-vous certain que vous vouliez que votre personnalité soit contrôlée par Celui qui ne tolèrera aucun péché du « moi » charnel ? Par exemple, celui de l’amour de soi ! Vous ne pouvez pas plus faire cohabiter le Saint-Esprit et l’amour de soi, que vous ne pouvez faire cohabiter la pureté et l’impureté ! Il ne vous permettra pas de vous laisser aller à avoir confiance en vous-même. L’amour de soi, la confiance en soi, la propre justice, l’admiration de soi, la promotion de soi, et l’apitoiement sur soi-même, sont interdits par le Dieu Tout-Puissant. Il ne pourra pas vous envoyer Son Saint-Esprit, pour qu’Il remplisse votre cœur et le possède, s’Il y trouve aussi toutes ces autres choses !
Je le répète : désirez-vous vraiment voir votre personnalité contrôlée par Celui qui est fermement opposé aux voies faciles du monde ? Plus aucune tolérance du mal, plus de sourire complaisant en écoutant des plaisanteries douteuses, plus de compromis avec les choses que Dieu hait ! L’Esprit de Dieu, s’Il prend toute la place en vous, vous conduira dans une opposition totale au monde, comme Jésus a toujours été conduit à S’opposer au monde. Le monde a crucifié Jésus parce qu’il ne pouvait pas Le supporter ! Il y avait en Lui quelque chose qui les condamnait. A cause de cela, ils L’ont haï, et, finalement, ils L’ont crucifié. Le monde hait le Saint-Esprit, autant qu’il a toujours haï Jésus, Celui qui est né de Lui.
Etes-vous décidé, mon frère ? Vous voulez bien de Son aide, vous voulez tous Ses bienfaits. Mais voulez-vous L’accompagner dans Son opposition aux voies faciles du monde ? Si vous ne l’acceptez pas, vous n’avez pas besoin de recevoir plus que ce que vous avez actuellement, parce que vous ne voulez pas de Lui, en fait. Vous vous persuadez simplement que vous voulez de Lui !
Alors, êtes-vous certain de bien vouloir être rempli du Saint-Esprit ? Ne pouvez-vous pas continuer à vivre comme vous le faites maintenant ? Vous faites beaucoup de bonnes choses. Vous priez, vous lisez votre Bible, vous donnez pour les missions, vous aimez chanter des cantiques, et vous remerciez Dieu de ce que vous ne soyez pas un buveur, un joueur ou un amateur des salles obscures. Vous Lui êtes reconnaissant parce que vous êtes honnête, et que vous avez même un groupe de prière dans votre maison. Vous êtes content pour tout cela. Ne pouvez-vous pas continuer dans cette voie ?
Je veux être honnête avec vous. Je veux faire ce que Jésus a fait. Il S’est tourné vers les multitudes qui Le suivaient, et Il leur a dit la vérité. Je veux aussi que vous soyez honnête avec moi. Jésus leur a dit : « Etes-vous certains de bien vouloir Me suivre ? » Beaucoup se détournèrent de Lui. Mais Pierre Lui dit : « Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6 : 68). Ceux qui n’ont pas voulu se détourner de Lui, ce sont ceux-là qui ont fait l’Histoire ! Ceux qui n’ont pas voulu se détourner de Lui étaient là quand le Saint-Esprit est descendu et a rempli la chambre haute où ils étaient réunis ! Ceux qui Lui ont tourné le dos n’ont jamais connu cela !
Mais peut-être que vous sentez dans votre cœur que vous ne pouvez plus continuer à vivre comme maintenant, et que le niveau de spiritualité auquel Dieu vous appelle est encore loin de vous. Si vous sentez que quelque chose vous manque et que, si vous ne l’obtenez pas, votre cœur ne sera jamais satisfait, si vous sentez qu’il y a des niveaux de spiritualité, des profondeurs spirituelles et des hauteurs dans la communion spirituelle, une pureté et une puissance, que vous n’avez jamais connus, qu’il y a un fruit que vous devriez porter et que vous ne portez pas, vous le savez, alors je vous dirai : « Venez, parce que Dieu a quelque chose pour vous aujourd’hui même. »
Il y a une solitude spirituelle, une solitude intérieure, un endroit secret où Dieu conduit celui qui Le cherche, où vous serez aussi seul que si vous étiez le seul membre de l’Eglise dans toute la terre ! Ah, quand vous atteignez ce point, vous connaissez les ténèbres de votre intelligence, la vacuité de votre cœur, et la solitude de votre âme. Mais ce ne sont que les préliminaires d’une aube nouvelle ! Oh Dieu, conduis-nous, comme Tu le veux, à l’aube de ce jour !
Voici comment Le recevoir. Tout d’abord, présentez-Lui votre corps (Romains 12 : 1-2). Dieu ne peut pas remplir ce qu’on ne Lui donne pas. Alors, je vous pose cette question : « Etes-vous prêt à Lui présenter votre corps, avec toutes ses fonctions, et tout ce qu’il contient : votre intelligence, votre personnalité, votre esprit, votre amour, vos ambitions, en un mot : TOUT ? » C’est la première chose. Présenter notre corps est un acte très simple et très facile. Voulez-vous le faire ?
La seconde chose, c’est que vous devez demander (Luc 11 : 9-13). Je veux écarter toutes les objections théologiques concernant ce texte. On dit que ce n’est plus pour aujourd’hui. Mais alors, pourquoi le Seigneur l’a-t-Il laissé dans la Bible ? Pourquoi n’y a-t-Il pas écrit autre chose ? Il l’a inscrit dans la Bible, pour voir si je voulais le croire ! C’est pour nous tous ! Si le Seigneur le voulait, Il pourrait nous donner toutes choses sans que nous les Lui demandions. Mais Il a voulu que nous demandions : « Demandez, et vous recevrez. » C’est toujours l’ordre de Dieu. Alors, pourquoi ne pas demander ?
Actes 3 : 32 nous montre quelle est la troisième chose à faire. « Dieu donne Son Esprit à ceux qui Lui obéissent. » Etes-vous prêt à obéir, et à faire tout ce qu’Il vous demandera ? Que vous demandera-t-Il ? Simplement, de marcher dans l’obéissance aux Ecritures, à mesure que vous les comprenez. C’est tout simple, mais révolutionnaire !
Ensuite, il faut avoir la foi (Galates 3 : 2). Nous Le recevons par la foi de la même manière que nous avons reçu du Seigneur le salut par la foi. Il vient en nous avec puissance, comme un don de Dieu. Il est déjà venu en nous à notre conversion, mais seulement dans une certaine mesure. Sinon, nous ne serions même pas convertis. Sans Lui, nous ne pouvons naître de nouveau, parce que nous sommes nés de l’Esprit. Mais je vous parle à présent de quelque chose de différent. Je veux parler de Sa venue avec puissance, pour remplir et posséder notre corps, notre âme, notre vie et notre cœur, pour contrôler toute notre personnalité, avec douceur, mais avec fermeté et sans détours. Il veut faire de nous Son habitation, l’habitation de Dieu en Esprit.
Le Consolateur est déjà venu. Peut-être n’est-Il pas encore venu dans votre cœur dans Sa plénitude, mais Il le fera ! Le Saint-Esprit a déjà été répandu sur la terre. Il est présent et disponible. Si nous voulons bien Lui présenter notre vase, Il le remplira, si nous demandons et si nous croyons. Voulez-vous le faire ?
Publié avec permission (La Trompette.net)

Créationnisme v/s évolutionnisme

Que dit la Bible à propos de la Création versus l’évolution ?

Le but de cet article n’est pas de présenter un argumentaire scientifique sur le débat Création vs. Evolution. Son but est d’expliquer pourquoi, selon la Bible, le débat entre Création et Evolution existe. Romains 1:25 déclare : « Ils échangent la vérité concernant Dieu contre le mensonge ; ils adorent et servent ce que Dieu a créé au lieu du Créateur lui-même, qui doit être loué pour toujours ! Amen. »

Un facteur-clé qu’il nous faut reconnaître est que la grande majorité des scientifiques qui croient en l’évolution sont athées ou agnostiques. D’aucuns avancent une forme d’évolution théiste et d’autres une vue déiste de Dieu (Dieu existe mais ne s’implique pas dans le monde… toute chose suit un cours naturel). Certains d’entre eux auscultent scrupuleusement et honnêtement les données et concluent que l’évolution colle mieux aux données. De nouveau, ceux-ci représentent une portion insignifiante des scientifiques qui défendent l’évolution. La grande majorité des scientifiques évolutionnistes affirment que la vie évolue sans AUCUNE intervention d’un Etre supérieur. L’évolution est par essence une science naturaliste.

Pour que l’athéisme se vérifie, il faut trouver une explication alternative à la création de l’univers et l’apparition de la vie. Bien qu’une certaine forme de croyance évolutionniste pré-date Charles Darwin, Darwin fut le premier a développer un modèle plausible de survenance de l’évolution - la sélection naturelle. A une époque, Darwin se définissait comme chrétien, mais plus tard, suite à certaines tragédies survenues dans sa vie, il renonça à sa foi chrétienne et rejeta l’existence de Dieu. L’évolution fut « inventée » par un athée. Le but de Darwin n’était pas de réfuter l’existence de Dieu, mais c’est un des résultats de la théorie de l’évolution. L’évolution est un facilitateur de l’athéisme. Aujourd’hui, les scientifiques évolutionnistes n’admettraient probablement pas que leur but est de donner une explication alternative à l’origine de la vie, et par là même poser les fondements de l’athéisme. Toutefois, selon la Bible, c’est exactement pourquoi la théorie existe.

La Bible nous dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaumes 14:1). La Bible proclame aussi que les gens n’ont aucunes excuses de ne pas croire en un Dieu Créateur : « En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables. » (Romains 1:20). Selon la Bible, quiconque nie l’existence de Dieu est insensé. Pourquoi donc tant de personnes, y compris des chrétiens, sont-elles prêtes à croire que les scientifiques évolutionnistes sont des interprètes impartiaux des données scientifiques ? Selon la bible, ce sont des insensés ! Manque de bon sens ne signifie pas être sans intelligence. La plupart des scientifiques évolutionnistes sont de brillants intellectuels. Le manque de bon sens est l’incapacité d’appliquer la connaissance. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. ».

Les scientifiques évolutionnistes se moquent de la Création et/ou du Dessein Intelligent au titre que ce sont des théories non-scientifiques et indigne d’un examen scientifique. Pour que quelque chose soit reconnu « scientifique », disent-ils, il faut qu’elle soit observée et testée, elle doit être « naturelle ». La Création est par définition « surnaturelle ». Dieu et le surnaturel ne peuvent être ni observés, ni testés (tel est leur argument), donc la Création et/ou le Dessein Intelligent ne peuvent être considérés comme une science. Il en résulte que toutes les données collectées sont filtrées par la théorie de l’évolution, théorie préconçue, présupposée et pré-entérinée, sans qu’aucune alternative ne soit considérée.

De surcroît, les origines de l’univers et de la vie ne peuvent être testées ou observées. Tant la Création que l’évolution sont basées sur un système de croyance quand il s’agit d’expliquer les origines. Aucune ne peut être testée, car est simplement impossible de remonter des milliards (ou des milliers) d’années pour observer les origines de l’univers et de la vie. Les scientifiques évolutionnistes rejettent la Création pour des motifs qui devraient logiquement les conduire à rejeter l’évolution comme explication « scientifique » des origines. L’évolution, tout du moins en ce qui concerne les origines, ne colle pas plus que la Création à la définition de la « science ». Or, l’évolution est supposée être la seule explication des origines qui puisse être testée. C’est parfaitement insensé ! Les scientifiques qui défendent l’évolution rejettent une théorie plausible des origines sans même examiner consciencieusement ses mérites parce qu’elle ne colle pas à leur définition illogiquement étroite de la « science ».

Si la Création est vraie, alors il y a un Créateur à qui nous devons rendre des comptes. L’évolution est un facilitateur de l’athéisme. L’évolution donne aux athées une base pour expliquer l’existence de la vie hors du Dieu Créateur. L’évolution nie le besoin d’un Dieu impliqué dans l’univers. L’évolution est donc la « théorie de la création » de la « religion athée ». Selon la Bible, le choix est clair. Nous pouvons croire la Parole de notre Dieu omnipotent et omniscient ou nous pouvons croire les explications « scientifiques », illogiques et biaisées offertes par des insensés.

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Le miracle de l’ADN

Que se passerait-il si nous pouvions voyager à l’échelle et pénétrer dans l’environnement fantastique d’une minuscule cellule humaine - parmi les millions d’autres qui le composent ? Quel monde merveilleux nous y découvririons ! Dans cet environnement infi­nitésimal et parfaitement ordonné, nous verrions une machinerie moléculaire complexe faisant tourner activement les fonctions qui rendent la vie possible sur terre ! Imaginez le voyage au cœur d’une cellule - jusqu’à son noyau - nous y trouverions les « cerveaux » de ce petit monde invisible et insondable : une chaîne incroyablement fine et longue d’atomes qui forment une molécule dont l’existence est un miracle.
Cette molécule miracle est l’acide désoxyribonucléique - plus commu­nément appelée ADN - et elle représente une prouesse technologique d’in­génierie et de conception divines, qui est une pure merveille à observer ! Dieu décréta que toutes les créatures vivantes se reproduisent « selon leur espèce » (Genèse 1 :21-27). C’est pourquoi les enfants ressemblent à leurs parents et c’est par cette molécule invisible de l’ADN que Dieu donne la vie comme Il l’a ordonné. L’ADN est littéralement le modèle encodé de toute vie sur terre.

La découverte de l’ADN

En 1962, le biologiste James Watson et le physicien Francis Crick ont partagé un prix Nobel pour la découverte de la struc­ture de l’ADN, et leur trouvaille était tout simplement stupéfiante ! Loin d’être un regroupement d’atomes pêle-mêle, l’ADN pos­sède une structure élégante et très bien conçue.

La molécule d’ADN res­semble à une longue « échelle de corde » enroulée autour d’un axe imaginaire - appelée structure en double-hélice. Ces deux « mon­tants », constitués de sucres et de phosphates, sont reliés entre eux par des « barreaux » ou paires de bases. C’est la séquence (la suc­cession) de ces paires de bases qui donne à l’ADN sa remar­quable capacité de stockage et de transmission des innombrables informations qu’il contient : l’empreinte physique qui vous a fait tel que vous êtes !

Seulement quatre compo­sés biologiques - l’adénine (A), la cytosine ©, la guanine (G) et la thymine (T) - associés par paire, constituent les « barreaux » des molécules d’ADN. Ces der­nières, présentes dans presque toutes les cellules de notre corps, contiennent ces paires de bases selon un ordre spécial et unique qui encode toutes les instructions nécessaires permettant à nos cel­lules de produire le réseau com­plexe de molécules qui forme notre corps.

Le code de la vie

Les informations encodées dans les longs brins des molécules d’ADN permettent à notre corps de produire toutes les protéines nécessaires pour accomplir diverses fonctions, tout comme un ordinateur lit les instruc­tions enregistrées sur un disque dur. On pourrait comparer le code molécu­laire de l’ADN, formé d’une séquence de bases A, C, G, T, au code binaire utilisé en informatique, exclusive­ment composé d’une succession des chiffres 0 et 1.

Par exemple, la séquence 011100 00011000010111000001100001 cor­respond au mot français « papa » pour les ordinateurs qui utilisent le code binaire ASCII. De la même manière, la séquence CAGAAGCCA dans un brin d’ADN demande au corps de produire la chaîne d’acides aminés glutamine-lysine-proline. De la même manière que les combinaisons de 0 et 1 contiennent et transmettent les informations nécessaires au fonction­nement d’un ordinateur, ces chaînes composées de quatre bases chimiques simples - A, C, G, T - contiennent et transmettent l’empreinte génétique de chaque organisme vivant sur terre !

De plus, l’ADN est le système de stockage d’information par ex­cellence, digne des technologies de pointe. La science commence seu­lement à comprendre les immenses capacités de cette merveilleuse mo­lécule conçue par Dieu - lesquelles surpassent tout ce que l’humanité a pu inventer ! Plusieurs expériences récentes et fascinantes ont permis de démontrer le rôle important de cette invention grandiose du Dieu Tout-Puissant !

Dans le numéro de septembre 2012 de la revue Science, le géné­ticien moléculaire George Church et ses collègues ont rapporté qu’ils avaient réussi à encoder le livre écrit par Church, Regenesis, dans un brin d’ADN, puis de le décoder avec suc­cès pour retrouver le texte original, comme on pourrait le faire avec un disque dur d’ordinateur. Dans l’abs­tract de leur article, ils écrivent : « L’ADN est un des moyens d’infor­mation les plus stables et les plus denses que l’on connaisse. »

Une expérience similaire va encore plus loin. En janvier 2013, la prestigieuse revue Nature a rapporté qu’une équipe de scientifiques avait encodé sur un petit bout d’ADN les 154 sonnets de Shakespeare, l’origi­nal de l’article scientifique de Francis Crick et James Watson sur la structure de l’ADN, une photographie en cou­leurs de l’Institut européen de bio in­formatique en Angleterre et un extrait audio du célèbre discours de Martin Luther King « J’ai fait un rêve ». Ils ont ensuite envoyé cet ADN - dans une fiole sans emballage spécial - de­puis les États-Unis en Allemagne, où leurs collègues ont décodé les infor­mations avec succès dans leur format d’origine (texte, photo, audio).

Les scientifiques pensent que leur technique « pourrait, par la suite, être étendue pour créer une capacité de stockage largement supérieure à toutes les informations numériques stockées aujourd’hui dans le monde » (“DNA Data Storage : 100 Million Hours of HD Video in Èvery Cup”, Phys.org). Ce volume d’informations actuellement stocké serait d’envi­ron un zettaoctet - soit un million de millions de gigaoctets ! Ils affirment que l’équivalent d’une tasse à café d’ADN suffirait à stocker 100 mil­lions d’heures de vidéo haute défi­nition. Il faudrait plus de 10.000 ans pour visionner ces vidéos en continu - 24 heures par jour, 365 jours par an. Tout cela dans une simple tasse à café.

Oser nier l’existence d’un Concepteur ?

L’existence de cette remarquable molécule est un véritable obstacle à surmonter pour tous ceux qui refusent de croire qu’un Dieu Tout-Puissant a créé la vie dans un but merveilleux ! Les chercheurs explorent l’origine de la vie mais refusent de considérer l’existence d’un Concepteur divin. Ainsi, ils se retrouvent devant le fameux paradoxe de « l’œuf et de la poule » car les protéines nécessaires pour lire le code ADN sont elles-mêmes créées en utilisant le code ADN ! Les informations détaillées contenues dans l’ADN ne peuvent pas être lues sans les protéines complexes spécialement conçues pour les déco­der. Mais ces protéines complexes et spécialisées ne peuvent pas être créées sans les instructions détaillées contenues dans l’ADN !

De nombreux biochimistes s’obs­tinent à recréer en laboratoire une his­toire mythique et mystérieuse d’une « création sans Dieu », en cherchant à découvrir un scénario plausible dans lequel les molécules transpor­tant l’information s’assembleraient aléatoirement et commenceraient à se reproduire. Malgré tous leurs efforts, c’est un échec total. De même qu’un programme informatique complexe ne peut exister sans avoir été créé par un programmeur, la présence de cette remarquable molécule d’ADN sur laquelle repose toute créature vivante sur terre est la preuve indéniable que la vie requiert un concepteur et que cette invention vient obligatoirement d’un Concepteur suprême qui sur­passe toute intelligence !

Avec toutes les cellules qui lisent les programmes encodés dans notre ADN - équivalent à des centaines de milliards d’ordinateurs qui liraient au­tant de disques durs, chaque seconde de notre vie - notre corps est la preuve que nous devons croire en un Créa­teur ! Alors que la science découvre de plus en plus les merveilles du corps humain et de la vie sur terre, nous pou­vons joindre notre voix à celle du roi David en s’adressant à Dieu : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse » (Psaume 139 :14) !

© 2015 Le Monde de Demain

Est-ce utile de se convertir ?

Cher lecteur, est-ce utile de se convertir ? S’il s’agissait d’un détail, vous vous tireriez facilement d’affaire s’il s’avérait ultérieurement que vous aviez tort. Mais quant à la conversion il s’agit de savoir où vous passerez l’éternité. C’est si important, qu’il vous faut être au clair à ce sujet.

Avez-vous déjà pensé à l’éternité? Je vous accorde que nous ne pourrons jamais comprendre ce qu’elle est avant d’y être. Mais il vaut bien la peine d’y penser une fois sérieusement, pour en avoir au moins une petite idée, n’est-ce pas?

Que sont dix, cinquante, quatre-vingts ou même cent ans, en face de l’éternité? N’importe-t-il pas alors de savoir où et comment nous la passerons?

Vous êtes allé pendant plus de dix ans à l’école; vous travaillez toute la journée et le soir vous étudiez encore pour améliorer votre position. Ainsi, pendant une vingtaine d’années, vous travaillez d’arrache-pied, pour gagner ensuite largement votre vie pendant une quarantaine d’années et pour vivre peut-être de votre retraite ou de vos économies pendant dix ans, ou, si vous parvenez à un âge avancé, pendant quelque vingt ans.

Que penseriez-vous de parents qui n’enverraient pas leurs enfants à l’école et ne leur feraient pas apprendre de métier, arguant: «qu’ils jouent tranquillement sans penser à l’avenir! Lorsqu’ils auront atteint l’âge de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins, ils sauront bien se débrouiller seuls»?

Si donc vous prenez tant de peine et sacrifiez tant d’années de votre vie pour avoir de quoi vivre confortablement cinquante ou soixante ans au plus, n’êtes-vous pas inexcusable de ne pas penser à l’éternité et de ne pas vous occuper de cette question: Où passerai-je l’éternité? D’autant plus que vous ne pouvez absolument pas savoir si vous obtiendrez une bonne place, si vous ne tomberez pas malade ou ne mourrez pas avant d’y parvenir. Mais vous savez parfaitement que l’éternité est devant vous. «Il est réservé aux hommes de mourir une fois.» Cette affirmation de la Bible (Hébreux 9:27) n’a encore jamais été mise en doute, pas même par les plus grands moqueurs et les athées les plus endurcis. Ils n’osent pas y toucher: on se moquerait d’eux; car qui n’a pas encore vu la mort frapper dans son entourage?

Mais comment continue ce verset ? «et après cela le jugement». N’est-ce pas une folie impardonnable que de ne se préoccuper de rien et de laisser les choses suivre leur cours? Certes, une fois vous verrez vous-même où vous passerez l’éternité. Mais… alors il n’y aura plus moyen de changer pour toute l’éternité. «A l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera» (Eccl. 11:3).

Vous direz peut-être: Rien ne presse! J’ai de toute façon déjà tant à faire. Et vous ne voulez pas consacrer vos heures de détente à des sujets aussi sinistres que la mort. Vous croyez que vous aurez encore le temps de penser à ces choses lorsque vous serez un peu plus âgé, que vous aurez joui de la vie et que vous aurez davantage de loisirs.

Etes-vous sûr de vivre encore cinquante ans? ou trente ans? ou seulement dix? ou encore douze mois? douze heures même?

Et même si vous deviez vivre encore longtemps, voudriez-vous faire ce qui vous plaît tant que vous serez jeune et en bonne santé, et ne laisser à Dieu que le reste? Si vous choisissez de vivre ainsi (et que vous restiez en vie), Dieu vous acceptera-t-il encore?

Certes, «Dieu… veut que tous les hommes soient sauvés» (1 Tim. 2:4); à tous les hommes il dit: «Soyez réconciliés avec Dieu» (2 Cor. 5:20). Il a reçu le brigand de la croix et des milliers d’autres qui se sont tournés vers Lui sur leur lit de mort. J’ai connu une dame qui était âgée de quatre-vingt-cinq ans lorsqu’elle s’est convertie.

En Job 33, nous voyons que Dieu parle une fois, et deux fois à l’homme, et si celui-ci n’y prend pas garde, il «scelle l’instruction qu’il leur donne».

Lorsque le Pharaon eut refusé plusieurs fois d’obéir, Dieu endurcit son coeur, de sorte qu’il ne put plus se convertir (Exode 11:10) .

Après l’enlèvement de l’Église, Dieu enverra à tous ceux qui auront entendu l’Évangile mais qui n’auront pas cru, «une énergie d’erreur… afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité» (2 Thess. 2:11, 12). Dieu peut aussi agir ainsi à votre égard si vous persistez à repousser son invitation à vous convertir. «Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts» (Actes 17:30, 31).

Ne voulez-vous donc pas considérer la chose avec sérieux et venir maintenant à Dieu, pour Lui confesser vos péchés et Lui demander de vous recevoir?

«Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, - Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen; NOUS SUPPLIONS pour Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en Lui» (2 Cor. 5:20, 21).

«Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs» (Héb. 4:7) !

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